samedi 9 janvier 2016

Tentative de liberté


Afficher l'image d'origineJe voulais essayer de ne pas écrire ce soir. Mais je n’ai pas pu. Cette tentative de liberté par rapport à la consigne s’est soldée par un échec. Monsieur Queneau me tient par le porte-plume aussi sûrement qu’un agneau tremblant dans les serres d’un aigle. Je suis accro à ce maudit défi, à cette rencontre presque amoureuse avec mes fidèles, à ce rendez-vous quotidien avec les mots. Quelque chose en moi, qui ressemble à un peu de lassitude, sera sans doute oublié demain. La petite flamme est plus forte. Je me sens comme un joueur de casino.


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20 commentaires:

  1. C'était bien la peine de te mettre une corde au cou pour vouloir jouer à Blanquette...:-)
    Mais ça m'aurait manqué que tu ne le fasses pas.
    Baci

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    1. Les pires cordes au cou sont sans doute celles que l'on choisit de son propre gré.
      On est toujours plus exigeant avec soi-même qu'avec les autres.
      Mais ta dernière phrase est un argument contondant...
      Baci
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  2. On a tous quelque part, un besoin de tout plaquer parfois, mais l'amour pour la famille, pour ses enfants, pour ses amis et même pour certaines habitudes prises nous ravisent et nous font tourner bride.
    Bisou et merci de rester

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    1. C'est vrai. En même temps, un défi d'écriture, même si c'est un engagement avec soi-même, c'est quand même moins impliquant qu'une famille...
      Mais serait-on humain si on ne traversait jamais des périodes de doute, cher Bizak ?
      Bisous étoilés
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Dans le 5ème accord toltèque de Miguel Ruiz il est dit: «Soyez sceptique, mais apprenez à écouter». Il faut donc douter un peu mais pas trop, ce qui nous permet de réfléchir un peu plus et de peser le pour et le contre quant aux décisions à prendre dans notre vie. On a tous heureusement des périodes de doute dans notre vie. Bizou amie

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    3. Les accords toltèques sont une sagesse simple et abordable. Ils ont changé ma façon de voir la vie.
      Bizou
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  3. On a toujours le choix, on fait les choses ou on ne les fait pas. Préfère t-on les remords aux regrets et lycée de Versailles ? ];-D

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    1. Sans doute. Je préfère les remords aux regrets, c'est sûr.
      C'est un peu différent lorsque l'on s'engage dans quelque chose, comme un marathon, ou une traversée de l'Atlantique. Le choix devient un choix entre soi et soi. Et lycée de Versailles.
      molto baci
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  4. Courage ! Plus que 116 fois dormir !

    J'espère t'avoir remonté le moral :o)

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    1. On sent le papy rompu à ce genre de remontage de moral.
      Moi je disais 116 dodos...
      Je n'en attendais pas moins de toi !
      Le défi du samedi me manque un peu, en fait...
      Mais chaque chose en son temps. Sinon on se disperse et c'est pas bon.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Oui, t'es pas la rousse qu'on peut semer à tous vents ;-)

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    3. Je suis allergique aux fleurs de pissenlit montées en graines, faut dire ...
      Aaaaaaaaaaatchouuum !
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  5. Moi aussi je suis accro, mais je peux arrêter quand je veux... C'est sûr ? Va savoir... en fait c'est simple, quand un truc me lasse, j'arrête, la Vie est trop courte pour s'infliger des contraintes hein ?
    Depuis quelques jours, la maison résonne de mes éternuements : premières allergies et ne riez pas, je fais toujours des allergies au pollen en janvier/février...
    A tes souhaits Célestine !

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    1. Merciiii!
      Je m'impose la contrainte parce que je le veux bien. C'est un peu comme avec les enfants: on commence une activité, on finit l'année. S'engager sur la durée, c'est devenu quelque chose d'extraordinaire. Mais c'est bon de s'engager sur la durée, pour les choses qui plaisent. Sinon on survole. Je trouve que l'on a davantage de satisfaction à pousser une entreprise à son terme, qu'à la laisser tomber à mi-chemin. C'est ainsi que j'ai réussi à courir mes dix kilomètres. malgré des périodes de doute et de découragement.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  6. Oh, ben alors...Les grands esprits se rencontrent;)
    En tant que praticienne, je comprends bien ce sentiment que tu décris!
    Bisous

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    1. Ben oui, Emilie. C'est un sentiment normal.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  7. Sais tu qu'après un an de "réels", j'y pense encore tous les jours ... mais que je n'écris plus le fait du jour ....?
    Bisesss Célestine ;-)

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    1. Je ne savais pas que tu avais arrêté ... Dommage
      Je ne sais pas ce que je ferai le 4 mai...je crois que je serais capable de repartir pour un an, tant ça va me manquer.
      Bisous belle journée, Val
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  8. et ça te rapporte combien ? Moi, à part une satisfaction toute personnelle , ce qui n'est déjà pas si mal, pas un kopeck dans l'escarcelle !

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    1. Même pas la gloire...
      Juste des amis qui viennent poser leur petit grain de sel chez moi pour mon plus grand plaisir...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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