lundi 29 février 2016

Jour en trop

Vous en avez de trop, vous ? Moi je trouve que je n’en ai jamais assez. Une fois évacué le trop-plein, il reste toujours assez de temps pour se prendre le temps de se dire qu’on n’en a pas de trop, sans trop se prendre la tête.  Trop bien, non ?

Oui mais, jusqu’à combien est-ce assez ? Et à partir de combien est-ce trop ? Quelle est la limite à ne pas dépasser ? Quand c’est trop, c’est trop, évidemment. Mais je sens bien, là, que trop de trop tue le trop, et que vous en avez assez.
Heureusement, ce n'est que tous les quatre ans...
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dimanche 28 février 2016

Froid

Afficher l'image d'origine J’étais partie avec l’idée saugrenue et préconçue que j’allais me geler, là-haut, au nord de la Loire…
Mais voilà, de tous le week-end, je n’ai eu à me plaindre du froid que lorsque l’hôtel ne remettait en route le chauffage qu’à dix-sept heures…Comme quoi, ce n’est pas très difficile d’être écolo, il suffit simplement d'accepter de se cailler.
Bref, les promenades dans la boue et les paysages humides n’ont pas eu raison de mon optimisme.

En revanche, j’ai trouvé le froid en rentrant chez moi sous la forme d’un vent hargneux et je me suis dit : « Le week-end est bien fini ! »


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samedi 27 février 2016

Un slogan publicitaire pour vous vendre


Il faudrait encore que je le fusse. A vendre, je veux dire. Evidemment, si on cherche un peu, on va bien me trouver un vieux slogan qui a fait ses preuves. Chacun ici s’est mis dans l’idée d’en trouver un, « Il n’y a que Célestine qui m’aille »  ou bien « un coup de barre, Célestine et ça repart »…Ou encore « Célestine, c’est fort en chocolat » 
Rien de bien satisfaisant… Mais vu la journée crapahuteuse que l’on a passée, dans la belle campagne de…(non je ne vais toujours pas vous le dire, bande de paparazzi) je pencherais plutôt, finalement, pour « Célestine, à fond la forme ! »


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vendredi 26 février 2016

Machines


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L’hôtel où je suis descendue (eh oui on dit descendre dans un hôtel même quand on a trois étages à monter) s’appelle le Moulin de…non je ne vous dirai pas le nom complet, je n’aimerais pas qu’une horde de paparazzi débarquent pendant mon weekend au vert, bref, disais-je, dans cet hôtel installé sur l’emplacement d’un ancien moulin à eau, on voit encore la grande roue à aubes tourner dans les eaux transparentes de la rivière, et en plein milieu de la salle de restaurant, dans une sorte de patio, la machinerie de l’écluse, avec sa vanne en forme de pelle.


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jeudi 25 février 2016

Moi je

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Lola a des étoiles dans les yeux. Elle porte le monde, elle porte la vie. Son ventre lourd du fruit de son amour n'a pas encore de nom, ni même de sexe, c'est juste un petit être fantasmé dans le coeur d'une future maman.
La rage au front, elle l'a toujours Lola, et l'on a refait, comme toujours, le monde, mais le jus de fruit a remplacé celui de la treille. La chatte portait une drôle de collerette qui lui donnait un air idiot, la pauvre. C'est pour qu'elle ne se gratte pas.
Avec Lola on a parlé très longtemps. Et au moment de se quitter, même ma voiture ne voulait plus repartir.
Moi je pense qu'elle nous a rejoué le salaire de la peur, quand le camion s'enlise dans la boue...


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