C’était
presque une sorte de bulle dans laquelle je suis restée toute la journée.
Une
bulle d’irréalité. Le ciel gémissait et pleurait au réveil, noir d’encre. Des
seaux de pluie battaient mes vitres.
Puis un
brouillard filandreux a envahi le jardin, laissant la place peu à peu à un
soleil dru et jaune planté au-dessus des toits dans un ciel figé.
Le vent
s’est tu. Au soir, le givre a saupoudré les arbres. Quatre saisons dans la même
journée. Et mon esprit qui n’a cessé de vagabonder dans mes champs intérieurs,
dans le silence d’un dimanche solitaire.
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Du givre hier soir, chez toi ? 8o0
RépondreSupprimerNooon ?
C'est surprenant cette journée, non ? Une charnière entre l'avant et un après, réflexion, remise à zéro, avant de repartir, rassérénée ?
:o))
Un contre-coup (ou un contrecoup, réforme oblige) des dernières semaines, certainement...
SupprimerJe fonctionne comme tout le monde, selon les lois de la physique. J'encaisse la force d'inertie et je la restitue ensuite...
Pour le givre, voir ma réponse à Val.
Bises humides
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C'est beau, de l'air des temps brumeux qui t'enivre de poésie. Vers après vers, tu enchantes tous les lieux comme soleil , par ces airs magiques qui viennent de ton âme rendant aux bosquets leurs belles senteurs .
RépondreSupprimerJe dirais que tes mots passent en humant joyeusement l'air de quatre poètes qui t'inspirent souvent ou presque.
Bise ma poétesse!
Quatre...et un peu plus.
SupprimerLa poésie est une nourriture céleste dont on ne se lasse jamais, car les mots se renouvellent constamment sous nos yeux de poissons effarés
Bisous du matin
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Très juste, et je ne suis pas surpris de la gazelle du désert.
SupprimerBisous enchantés
Si tu ne le sais pas: Le nom féminin gazelle est issu du mot Persan ghazâl, qui signifie " élégante et rapide"! Alors au désert, tu imagines, son stotting, quand elle lève les voiles.
Supprimeret tu as pu sortir un peu entre les averses et le givre ?
RépondreSupprimerUne bulle d’irréalité que tu sais nous faire partager
Bisesss
Le givre n'a pas duré longtemps, c'était comme du sucre en poudre, peut-être bien une averse de grésil...mais le mot est moins joli que givre.
SupprimerEn revanche, non, je ne suis pas sortie...Courageuse mais pas téméraire !
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Tu aurais pensé aux champs extérieurs, un sentiment de solidarité avec les paysans, émergents la banane aux lèvres d'une période de sécheresse prolongée t'aurait peut-être redonné la patate ? ;-)
RépondreSupprimerEst-ce qu'il y a quelque chose, dans ce que j'ai écrit, qui pourrait te faire supputer que je n'avais pas la patate et que je n'ai pas pensés aux champs extérieurs ? Cela dit, j'ai un extrême sentiment de solidarité avec les paysans, étant donné que j'ai quand même un frère qui a embrassé, outre ma belle soeur, ce noble métier...Et en Ardèche, cela tient carrément du sacerdoce...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Paysan en Ardèche
SupprimerPaysan dans la dêche d:-D
Oh que oui...on en a connu des affres depuis trente ans ! Et ce slogan, je l'ai entendu souvent...
SupprimerMais quand on aime, tu sais bien ...
A ce propos, tu ne viens plus pousser quelques saillies spirituelles sur mon blog principal ...
C'est un choix ? Je dis ça parce que ma "lettre d'information" ne fonctionne plus, donc si tu attends un mail pour être informé de mes parutions tu risques de l'attendre longtemps.
Bises matutinales
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La pluie : de l'or qui tombe du ciel, avait coutume de dire un copain aujourd'hui disparu...
RépondreSupprimerIl était paysan, lui aussi ? ;-)
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Paysan non, mais censé ];-D
SupprimerIl était ébéniste, et travaillait dans le faubourg Saint Antoine, la Mecque du meuble de qualité.
Opticien ébéniste ? Ceux qui fabriquent des lunettes de wc ? ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Il y a eu beaucoup de vent hier, et il y en a encore beaucoup aujourd'hui. D'ailleurs une branche de l'un de nos bouleaux vient d'être projetée devant la maison. Heureusement que nous ne passions pas à ce moment-là...
RépondreSupprimerBisous, Célestine. Bel après-midi.
Ah l la la ! Ces arbres qui traversent la rue sans regarder... ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Ah ces dimanches calfeutrés dedans alors que dehors tout se déchaîne. Ici c'est notre tour, j'ai bien failli être renversée par une rafale... et me suis réconfortée ensuite bien au chaud chez moi...
RépondreSupprimerOn a eu ce temps, il y a quelques jours...de vraies giboulées!
RépondreSupprimerIl est beau ton billet!
Bises
Merci ma chère luciole...
SupprimerLes giboulées de février, c'est connu hihi !
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j'ai presque failli oublier le temps qu'il faisait dimanche ! Mais dans le fond, quelle importance, vivons le jour présent, cela suffira bien ! Pas de givre, mais une grande douceur toute la journée, ce qui fait la joie des uns et le désespoir des autres/ La neige manque cruellement dans nos stations de ski et les vacances approchent. Une saison catastrophique pour ceux qui vivent de la neige. La pluie a été notre compagne depuis le début de l'après-midi, il pleut encore ce qui ne nous a pas empêchés de rejoindre un couple d'amis dans un restaurant ! Bonjour le régime que je tentais de faire ! Tant pis, il faut saisir les bons moments. Bisous
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