lundi 11 avril 2016

Moment professionnel


Mes doux lecteurs et trices qui travaillez encore, ne m’en veuillez pas mais les mots « moment professionnel » ne résonnent plus en moi avec la même intensité depuis que j’ai tiré ma révérence de l’Education Nationale. Certes je n’ai pas oublié combien une vie de dur labeur est faite de ces moments grandioses ou tous petits, de ces phases de découragement et d’enthousiasme, de ces renoncements et de ces coups d’accélérateur qui vous font avancer une carrière. Je pensais justement à tout cela, aujourd’hui, en gravissant à l’adret la pente d’un sentier escarpé, plombé du chaud soleil d’avril. J’ai eu une pensée émue pour vous. Vraiment.



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7 commentaires:

  1. Que peut-on entendre par "Moment professionnel"...
    Entre la profession de foi et le labeur d'une professionnelle, il y a un monde dans lequel je me situe...
    Mais que veut exclure le qualificatif "professionnel" ?
    Amateur? Bricoleur? Bénévole? Jean-foutre? A-peu-près-tiste?
    En fait, il n'exclut rien tout, tant il y a de jean-foutre et d'à-peu-près-tistes parmi les gens payés pour exécuter une tâche (donc prétendument des professionnels).
    Le bénévole a souvent plus de professionnalisme dans l'assistance qu'il offre que des fonctionnaires patentés.
    La bricole est une unité de grandeur, pas de sérieux.
    Quant à l'amateur, mon petit préféré, c'est celui qui aime, et celui qui aime son métier est béni des Dieux car il ne travaillera jamais de sa vie.
    Alors comment définir un moment professionnel...?
    Il en a encore beaucoup des idées aussi tordues que ça, le Raymond?

    Qui a dit que ce sont les réponses qui sont tordues, pas les questions...

    Baci

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  2. Jdissa, en mode déçu12 avril 2016 à 06:47

    @Blutch: Je suis ému par l'amour que tu portes aux fonctionnaires. J'ai failli réagir, argumenter, décrire. Mais ça ne mérite même pas que j'y passe du temps...

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    1. @ Jdissa et Andiamo
      Puisqu'il faut le préciser, je fais clairement la différence entre le statut et l'esprit de fonctionnaires.

      Les premiers peuvent avoir des états d'âme, les seconds une âme d'état, comme le disait Jargonos...
      Ce sont donc ceux-là dont je cause, ceux qui, forts de leur petits pouvoirs, pourrissent la vie du citoyen lambda. De ceux-là, il y en a des tonnes, et c'est à eux qu'on a le plus souvent à faire.
      Personnellement, je n'ai jamais eu le moindre contact professionnel avec une directrice de l'EN, un chercheur perdu aux Kerguelen ou une cheffe de cuisine scolaire, par contre la casse-couilles de la SECU qui s'ingénie à ne pas vouloir payer des prestations obligatoires me les brise menu-menu.
      Et encore, j'ai évité d'avoir à faire au responsable du chômdu qui pousse à la faute les allocataires pour pouvoir les radier. Bref, tous ces gens qui se vengent sur l'usager des vexations subies de la part de leur chef au prétexte fallacieux qu'il a un peu plus de pouvoir que celui qu'il écrase de son mépris.

      Mais je trouvais que ça faisait un peu long de préciser tout ça.
      En écrivant DES fonctionnaires, il me semblait que je ne mettais pas tous LES fonctionnaires dans le même paquet...
      Accolades et une bise à Andiamette.

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  3. Je suis comme toi la Céleste, je suis au rayon des glaneurs de soleil et ton texte magnifique est un bon clin d’œil d'une part à ceux et à celles qui se préparent au repos du guerrier, pour dire que la vie n'est pas forcement le farniente ou celle d'ennui,mais une autre vie où on peut mener notre barque là et comme bon nous semble et d'avoir une pensée émue à ceux et celles qui continuent encore leur vie professionnelle. Oui le printemps appartient à tous et à toutes. Bisou printanier.

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  4. Bravo Blutch ! La bricole, souvent traitée avec mépris, construire des avions de 100 kilos, bi-moteurs de surcroît, puis les faire voler c'est de la bricole.
    Maintenant ne faisons pas de généralités, il y a des fonctionnaires qui ont des boulots pas faciles, Andiamette était chef cuistot dirigeait une équipe de 7 personnes et préparait 500 repas par jour ! Des vrais repas, la pluche, la cuisson le découpage de la viande ! ça n'était pas de tout repos, à midi il fallait que tout soit prêt.
    Il y a des instits qui se défoncent, et d'autres qui s'enfoncent ! Mais Célestoche était je pense très engagée.. SLURP? SLURP !

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  5. Et d'autres horizons s'ouvriront devant toi. Avec des moments de nostalgie qui passent très rapidement lorsqu'on se souvient de certains moments difficiles passés au service des autres.
    Et puis on se trouve d'autres occupations et la vie va cahin-caha !
    Bof, aujourd'hui, je ne suis pas très motivée et pourtant...l'heure d'aller voir la princesse ! Bises

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  6. Je ne travaille plus non plus...Enfin je ne fais rien de rémunérateur, disons...J'espère ne jamais y retourner...Qui vivra verra...
    Bisous

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