Laisser passer les petits papiers
L'air vif de l'aube a envahi de joie mes poumons. Au chant des merles et le coeur léger, j'ai pris la route du grand sud, direction Nice. A bord la température était agréable. La radio susurrait la musique que j'aime. J'ai pris un café à Cambarette, mon étape habituelle. L'air sentait le pin d'Alep et la fleur d'acacia. J'étais bien. Comme dans un rêve. Pas de trafic, l'impression d'avoir la route à moi. Quand j'ai aperçu la mer, après le péage d'Antibes, elle scintillait sous un ciel rutilant, et le vent lui accrochait des lambeaux d'écume. J'ai trouvé très seyants ces traits de blancheur sur l'eau d'émeraude. J'ai pensé qu'aujourd'hui, j'étais vraiment dans les petits papiers des dieux.
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C'est pas pour dire, mais les Dieux t'ont généralement à la bonne... Faudrait alors parler des petits papiers cadeaux...
RépondreSupprimerTi bacio Carrissima
J'avoue que je n'ai pas à me plaindre de ce côté là. Alors disons qu'aujourd'hui c'tait encore mieux que d'habitude ...
SupprimerMolto baci anche
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C'est tellement bien écrit et bien décrit que j'en suis incapable d'en ajouter un mot.Je suis émerveillé :"le vent lui accrochait des lambeaux d'écume!"
RépondreSupprimerTu es bien inspirée aujourd'hui.^^
Merci Bizak !
SupprimerLa mer m'inspire depuis toujours. C'est comme une respiration indispensable, il me faut aller la voir, la respirer, la contempler...Sinon mes batteries tombent à plat.
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Tu libères la magie des mots comme le dit Stépahane Jean, un poète quebecois!
SupprimerC'est l'un de tes plus beaux poèmes, c'est la cinquième fois dans la journée que je le lis, il va rejoindre ma tirelire. "La radio susurrait la musique que j'aime". "L'air vif de l'aube a envahi de joie mes poumons". L'air qui envahit de joie: sublime!
SupprimerQu'est ce que tu libérerais comme mots, le jour ou tu serais sur une dune dans le pays des hommes bleus du désert.^^
Oui, je pense que si cela m'arrivait, je saurais puiser en moi ses mots très forts.
SupprimerJe ne me force jamais à écrire des poèmes: je ressens juste intensément les choses et les mots sortent tous seuls...
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De toute manière si tu forces, rien ne sortirait; Parfois c'est dans le lit, que les mots me tombent dessus et il faut juste avoir une feuille et un crayon.
SupprimerBisou poétesse
^^
SupprimerTu me donnes envie de faire la même chose...
RépondreSupprimerÇa fait un bien fou, c'est vrai...^^
SupprimerJ'espère que tu pourras le faire bientôt.
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Et là, à te lire, on se demande bien ce qu'on pouvait fichtrement bien avoir de si incommensurablement important à faire pour ne pas être là pour en profiter aussi !
RépondreSupprimerC'est vrai, quoi !
Je ressens sans doute quelque chose de comparable au cours, le corps étant entraîné et ne souffrant pas, d'une longue randonnée d'altitude dans des lieux désertés de la foule: une harmonieuse plénitude, l'évidente et paisible impression d'être à ma place...
D'autres parcourent lentement plages et dunes au crépuscule, émerveillés d'un couchant...
Etre bien, sentir le bien-être nous envahir, n'est pas dicible: c'est un sentiment diffus et intense à la fois, qui ne dépend pas forcément du nombre de gens qui gravitent dans notre champ de vision. Il ne m'est pas nécessaire de me retrouver forcément
SupprimerEn revanche cela dépend fortement de ce qui se passe à l'intérieur de soi...
Plages et dunes au crépuscule...mmhhh...
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Ces moments sont des trésors qui en compensent d'autres, plus difficiles.
RépondreSupprimerLes goûter et les vivre intensément peut aider à supporter ces derniers quand le ciel s'assombrit...
...'fin moi...
C'est plein de sagesse. Et tout à fait comme ça que je comprends la vie...
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oh, les petits papiers des Dieux... surtout reste bien au chaud dedans ! et profite du soleil du sud pour moi ! bisous ma brune
RépondreSupprimerJe profite à donf !
Supprimer^^
Dans 3 jours j'y serai "à la mienne" de mer..... Celle d'Opale....
RépondreSupprimerTant pis, mais j'ose, je n'ai que de mauvais souvenirs de Nice. Ce fut pourtant au printemps.... Il faut dire que j'y allais pour mon job de ce temps là, concourir à mettre de l'ordre dans une belle magouille politicardesque en diable, qui fit par la suite les choux gras de la presse nationale....
Je comprend qu'on aime la Méditerranée ... Pour ma part elle ne m'a pas (encore?) séduit !....
il est vrai que je suis rétif aux séductions !
Il faut que le lieu puisse être contemplation, et je ne l'ai guère trouvée là-bas, les qq fois où j'y suis allé...
Pourtant ton texte est magnifiquement écrit...
Et je me réjouis de ton bonheur d'y être "bien"...
Peut-être que tu me donnerais gout d'y retrouver ! :-)
Mes petits papiers à moi ont besoin du vent, de l'écume de mer et des immenses plages désertiques à perte de vue.... des hautes falaises et des moutons sur les prés salés.....
Une magouille politicardesque à Nice ? C'est pas un pléonasme, ça ? ;-)
SupprimerSinon, pour la Méditerranée, je vais peut-être t'étonner, mais je ne l'aime que hors-saison.
S'il m'arrive d'y être l'été, je vais à la plage vers 18 heures, quand les gens s'en vont (ceux qui ont les horaires de bureaux vissés dans la tête même en vacances)
Ce que je décris dans mon billet, c'est un tableau, une impression d'ensemble.
Mais le vent, l'écume et les immense plages désertiques à perte de vue, je suis preneuse. Désolée d'être un peu loin...
Je suis certaine néanmoins que tu aimerais contempler certains de mes endroits secrets ...
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Alors je comprends mieux, car au fond tu es une grande contemplative....
SupprimerL'avantage peut-être de "ma mer d'Opale", c'est que même en été, il n'y a jamais grand monde !!
Et même en été, il n'y a pas toujours du soleil !!
et heu.... dans quel sens je vois comprendre ta dernière phrase ???
:-)))) (oui bon ça c'est mon petit délire de mec, qui j'espère te fera sourire.... :-)) )
Je n'avais pas plutôt cliqué sur " publier " que j'ai réalisé que ma phrase avait un sens ambigu...mais je l'ai laissée, et ce qui m'aurait vexé c'est que tu ne te fasses pas ce petit délire de mec, ouf ! je suis rassurée...
SupprimerBisous contemplatifs et néanmoins mutins
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Quelle chance d'habiter non loin de la mer. Moi je suis un enfant du béton et des bouchons, des endroits à haute densité. Mon univers ce sont les grandes cités et les tags, les murs gris qui coulent d'ennuis, les femmes voilées et les boubous. Cela a son charme ! J'ai la sensation de vivre au centre du monde !
RépondreSupprimerJe mesure ma chance, cher Daniel. Et je trouve ton billet d'un optimisme rafraîchissant.
SupprimerBisous
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Raies blanches sur fond bleu ? Ce sont des papiers peints sûrement ];-D
RépondreSupprimerOù un pyjama ?
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Régine aurait pu rajouter ton petit papier des Dieux à ceux qu'elle chantait. Douce sensation en effet que cette douceur de vivre qui nous envahit lorsqu'on se trouve dans l'allégresse du petit matin, prometteur d'un belle journée. Je t'embrasse
RépondreSupprimerEn l'occurrence, Gainsbourg aurait été bien inspiré !
SupprimerTu décrit délicieusement bien ce sentiment de plénitude.
Et nous savons toutes deux ce qu'il signifie...
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je préfère aussi le mer du Nord, ses vents parfois rudes, ses embruns iodés
RépondreSupprimerHeureusement d'ailleurs la Méditerranée est bien trop loin pour y aller facilement
Je t'embrasse ;-)
Tu sais quoi: tu m'aurais dit le contraire, j'aurais été fortement étonnée... ;-)
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Des envies de vacances soudaines ! Ah la belle bleue ! Il faudra attendre encore un peu pour y avoir droit. Oui, les Dieux étaient avec toi aujourd'hui ! Biz
RépondreSupprimerJ'en suis persuadée !
SupprimerToujours un bonheur de passer chez toi le matin Célestine ;-)
RépondreSupprimerL'effet du café ? du pin d'Alep et de la fleur d'acacia?
ou alors tes yeux couleurs de mer ...va savoir ;-)
Bisesss
Tu es trop mimi.
SupprimerMerci beaucoup !
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Le genre de petits papiers qu'il ne faut pas laisser passer :) Comme ce petit billet qui enchante une journée pluvieuse!
RépondreSupprimerBises
Les petits papiers du bonheur, c'est vrai ...
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