Une errance de canapé post-prandiale m'amène à zapper sur "Et Dieu créa la femme", le chef d'oeuvre sulfureux des années cinquante. Passons sur les magnificences du corps de Bardot, toujours artistiquement suggéré quand elle est nue, et scandaleusement mis en valeur quand elle est habillée. Passons sur le scénario un peu dépassé, le Saint Tropez délicieusement rétro, les airs outragés des femmes "respectables" devant cette "traînée" dépravée qui allume les regards des mâles. Et arrêtons-nous simplement sur cette phrase prononcée avec son attendrissante moue par cette fille affectivement fragile et toute simple malgré sa beauté infernale: « Que c'est difficile le bonheur ! »
Ça fait réfléchir, non ?
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Ce qui est difficile, c'est peut-être de le faire durer. Quand il s'invite, il suffit de l'accueillir et lui faire place.
RépondreSupprimerInstable, précaire, versatile… oui, sans doute, mais n'est-ce pas aussi ce qui fait sa préciosité ?
Ce qui m'interpelle, c'est justement cette idée que le bonheur soit une sorte de "Deus ex machina" qui s'invite dans notre vie comme un convive que l'on accueille. Car pour moi, le bonheur est en chacun et chacune, et il est toujours là. Quand nous ne le sentons pas, c'est que nous ne sommes pas suffisamment connectés à notre profondeur d'être.
SupprimerCe n'est pas le bonheur qui est versatile, précaire ou instable, c'est souvent nous-même, et notre façon de nous déplacer sur notre chemin.
Là où je te rejoins c'est que le bonheur est très précieux.
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Je me permets de co-signer, si tu m'y autorises, chère Céleste....
SupprimerTu es un maître, tu le sais bien...
SupprimerEt le maître co-signe toujours le travail d'un disciple, même sans le vouloir. ^^
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Le bonheur est multiforme : une part est "en nous" (et à nous de ne "cultiver"…), une autre part tient du hasard et c'est celui-ci qui "s'invite". Bien que nous soyons en partie responsable de ce que nous vivons et ressentons, nous ne maîtrisons pas tout.
SupprimerCertes le bonheur est potentiellement "toujours" (?) là mais, comme tu dis, nous ne sommes pas toujours connectés à nos profondeurs. Parfois on se perd…
Donc oui, en partie d'accord avec toi, mais en partie seulement ;)
Et c'est un bonheur d'échanger avec toi sur ce sujet
oups ! « de le cultiver »
SupprimerC'est justement parce que nous ne maîtrisons pas tout qu'il est important de rester connecter à ses profondeurs...
SupprimerMais je ne cherche pas à te convaincre.
Le problème, c'est peut-être de commencer par le plus difficile :
qu'est-ce que le bonheur ?
Et comme il y a une définition par personne, tu vois le toutim...
Mais je confirme que c'est une joie de discuter avec toi.
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J'y songeais, tout à l'heure, et en arrivais à la même question : qu'est-ce que le bonheur ? Quel est le sens que chacun accorde à cette idée ?
SupprimerAlors je vois bien le toutim ;)
Pile en même temps je t'ai envoyé un message...
SupprimerC'est pas le bonheur ça ?
;-)
Le bonheur est en soi, mais il a parfois beaucoup de peine à s'exprimer lorsque les tuiles et les emmerdes se succèdent...
RépondreSupprimerAlors il faut parfois relativiser.
Ti bacio Cara
Cette force en soi, c'est justement ce qui nous permet de relativiser...
SupprimerTu n'as pas remarqué que certaines personnes râlent pour un rien, alors que d'autres se prennent de gros malheurs sur la tête et continuent à sourire et à positiver ?
Ça ne te rappelle pas cette magnifique scène
dont je ne me lasse pas ?
Baci caro
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Je ne pensais pas à une tuile aussi énooorme que le rétro à Perrin :-)
SupprimerAutrement, la Belle verte reste un pur moment de bonheur.
Molto Baci sorellita
Entièrement d'accord...C'est terrrrrriiible !
SupprimerBuona notte
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Je te rejoins Célestine quand tu écris que le bonheur est en chacun d'entre nous.
RépondreSupprimerIl faut savoir le révéler.. C'est celà qui est difficile...
Bonne journée à toi et à tous ceux qui passent te lire.
Je sais que sur ce coup-là, comme sur bien d'autres, nous sommes en phase, Suzame... ;-)
SupprimerBelle journée ma belle
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Il est certainement difficile de le reconnaître lorsqu'il paraît...Avec toutes ces interférences...
RépondreSupprimerComme c'est bien dit !
SupprimerLes interférences médiatiques nous aveuglent, et il nous faut faire un effort pour nous en extraire et retrouver en nous le vrai bonheur.
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Elle a raison notre BB nationale… que c'est difficile de chercher le bonheur ailleurs que là où il est. De le chercher dans le regard des mâles, ou dans n'importe quel autre regard que celui que l'on porte sur soi. Alors oui, comme tu le dis fort justement, la beauté devient infernale… alors qu'elle peut être "comblante" lorsqu'elle est reçue et accueillie de l'intérieur, sans chercher à paraître…
RépondreSupprimerLe bonheur était à portée de main, à portée de cœur, et on est passé à côté…
Comme d'autres sans doute, j'ai rencontré des gens très, très, éprouvés par la vie, autant de par mon métier, que par ma propre existence qui m'amena à séjourner dans des lieux de souffrance.
Et pourtant, tout au fond de ces personnes, visiblement, il y avait ce bonheur qui se glissait avec son audace provocatrice autant que salvatrice…
un beau texte sur ce mot… difficile…
Merci. Tu sais combien je m'efforce de corriger ce travers. Et de ne plus passer à côté du bonheur vrai: se plaire à soi même, plutôt que de se nourrir jusqu'à la nausée du regard des autres...
SupprimerMais il est vrai que l'apparence physique, surtout quand elle est agréable, peut être une sorte de handicap, même si je mesure la prudence avec laquelle employer ce mot avec toi. Mais je sais que tu me comprends.
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A l'époque ni Botox, ni silicone, ni photo shop... Que du naturel ! Et je t'assure belles châsses que ça en faisait chier plus d'une ! ];-D
RépondreSupprimerJ'ai connu ce Saint Tropez là, La Napoule, Mandelieu, Antibes c'était vraiment ainsi... Soupirs !
Tu as tout connu, Andiamounet, BB, Saint Tropez, les caves de Saint germain...tiens, je t'envierais presque ;-)
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Je t'arrête je n'ai pas connu B.B crois bien qu'elle le regrette !
SupprimerMais toi toi ne regrette rien, et ne m'envie pas, si tu avais connu ce que j'ai connu tu aurais 77 ans l'âge limite pour lire Tintin ! ];-D
Ah mince, c'est con pour Tintin...comment tu vas faire ?
Supprimerje peux quand même te dire que les fais pas, en même temps...
:-)))
Merci belles châsses, si je n'étais pas si timide je t'embrasserais ];-D
SupprimerFerme les yeux...
SupprimerJ'ai toujours été sublimé par les paroles de Saint Exupéry. Quand il parlait du bonheur, il disait:"Mais le bonheur, c'est la démarche d'obtenir. Si tu veux comprendre le mot bonheur, il faut le voir comme récompense et non comme but." On peut citer l'exemple de cet alpiniste qui se démène pour atteindre le sommet de l'himalaya! Et quel bonheur pour lui d'avoir atteint le sommet après moult efforts et souffrance endurés.Mais s'il continue à percher là-haut dans le froid, je doute il puisse jouir encore du bonheur. Oui que c'est difficile le bonheur!
RépondreSupprimerExcellente cette métaphore !
SupprimerCe qui prouve bien que, comme dit l'aphorisme populaire,
"le bonheur n'est pas au bout du chemin, le bonheur, C'EST le chemin..."
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D'accord chère Céleste et cela s'appelle vivre!
Supprimerbisou
Tout est dit^^
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Que c'est difficile le bonheur, qu'il est difficile d'aimer, oui Célestine, nous sommes encore une fois en phase. Je suis d'accord avec toi, le bonheur est en chacun de nous, nous sommes les seuls à pouvoir lui ouvrir la porte. Les autres peuvent nous aider, bien sûr, mais c'est nous qui décidons avant tout.
RépondreSupprimerBel après-midi à toi. Bisous.
Plein de doux moments pour toi, très chère Françoise.
SupprimerBises
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Et ben dis-donc, quel bonheur d'avoir lu ton poème chez chez le cheval à la corne raide!
RépondreSupprimerHé hé ^^
SupprimerJe vais aller voir ça...
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Je lis la phrase, et je soupire ! Oh oui, ce n'est pas évident, le bonheur. Tellement fugace, quelquefois si bien caché et pourtant si proche ! Là aussi, je vais me répéter : le nombre des années fait que nous le voyons mieux puisqu'il est là, partout, pour celui qui veut le voir. Bises
RépondreSupprimerS'il faut t'en croire, c'est un bonheur que de vieillir, si l'on sait se servir de ses expériences...Je ne demande qu'à te croire, chère marie Jo. Tu es une bonne vivante ^^
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