En buvant mon café
j’aperçois soudain par la baie vitrée deux merles en pleine parade nuptiale. Le
gazon est trempé de pluie. Le ciel a cette couleur indéfinissable des orages
qui grondent. La merlette joue les indifférentes en se lissant les plumes. Ça
fait un moment que je les observe. J’adore ça. Les deux mâles se toisent, leurs
becs d’or luisant sauvagement sur le vert de la pelouse.
Ils ont une danse
étrange, un combat d’influence. C’est réglé comme un ballet. Mais soudain, jaillissant
de nulle part, un troisième individu vient arbitrer la lutte et emmène la
merlette sans coup férir. Action éclair, on y est. Je suis soufflée. L’audace
me souffle toujours.
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Cela me rappelle une petite anecdote, un enfant qui demandait à son père : Papa qu'est ce que la politique?: Le père lui répond, la politique, mon fils, c'est quand deux individus palabrent et palabrent sur un sujet et qu'un troisième passe et prend la mise et s'en va.
RépondreSupprimerAlors action éclair? oui! la politique savent s'en servir. Et les merles en savent quelque chose; Bisous.
Une sorte d'homme providentiel alors ?
SupprimerCertains l'attendent toujours et sont prêts à voter pour le premier beau parleur qui passe.
On l'a bien vu en 2007...
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Un beau merle que ce Donald Trump qui a lessivé tout le monde sur la place pour emmener la merlette sans coup férir..et qui ne me fait pas rire, moi! ^^
SupprimerOui mais tout est question de vocabulaire et du sens que l'on donne au mot (private joke)
SupprimerMoi je parlais d'audace, un sentiment noble et "cyranien"..., un sentiment de courage plein de panache.
Pas du toupet ou du culot de ce gros et répugnant arriviste.
Les gens audacieux sont capables de prouesses, je les admire.
Les gens culottés sont des gougnaffiers mal-élevés qui passent devant tout le monde dans la file d'attente.
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Dans le cas de ton mignon texte, tu parlais d'un dandy merle qui sait ne pas trop perdre du temps dans les mélopées et roucoulement mais qui prend les choses comme un chevalier venant sauver sa belle dulcinée!!
SupprimerTon texte sur la parade amoureuse vient à point nommé pour l'ouverture du printemps, et il est beau comme la lune enivrée.
..les politiques savent..
RépondreSupprimerVoui voui...
SupprimerBen quoi, ce n'est pas parce que le régulier a loupé son train et qu'il est en retard que deux clampins peuvent comme ça lui souffler sa dulcinée....
RépondreSupprimerD'ailleurs, la merlette s'appelle Pénélope.
Tanto Baci
Que nenni. C'était une merlette célib'...
Supprimerbaci caro
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C'est parce qu'elle n'avait pas de bague que tu dis ça?
SupprimerC'est ça !
Supprimer^^
La chance (et la merlette) sourit aux audacieux ;-)?
RépondreSupprimerCertainement, il y a toujours une part de vérité dans la sagesse populaire.
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Arrive un troisième larron
RépondreSupprimerQui saisit maître Aliboron !
Sa devise c'était : "j'ose".
Il n'est point de citadelle qui soit imprenable ];-D
Vauban doit s'en retourner dans sa tombe... ;-)
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Les deux premiers ont dû se dire : "Ho ben merle alors !".
RépondreSupprimerTu me l'as ôté du bec !
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héhé! passez à l'acte quoi!bises
RépondreSupprimerRien ne vaut l'action en somme... ;-)
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Je les observe souvent dans mon jardin...
RépondreSupprimerLes merles sont des effrontés...!
La morale de cette petite scène que tu nous relates joliment serait peut-être : "Pendant que vous vous disputez...que vous êtes absorbés dans vos querelles inutiles...la vie passe ...vous feriez mieux d'en profiter...d'ouvrir l'oeil..." :-)
Oh oui, c'est exactement la morale que j'ai tiré de cette histoire...
SupprimerLes bagarres, les querelles, c'est une perte de temps...
Bisous ma Licorne.
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Belle photo en tout cas.
RépondreSupprimerC'est rigolo derrière tes carreaux il s'en passe des choses.
Quand on a un jardin, c'est un spectacle toujours renouvelé...
SupprimerBises
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Tu as su capter l'action éclair du jour !
RépondreSupprimerJ'ai eu de la chance, surtout !
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C'était un conquérant !
RépondreSupprimerUn vrai, avec beaucoup de panache !
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Excellent! On s'y croirait! Il a du culot, quand même! L'autre fait tout le boulot et bzit, elle lui passe sous le nez:)
RépondreSupprimerBisous
Mon père disait: Ce n'est pas toujours celui qui chauffe le four qui enfourne le pain héhé, la sagesse de c't homme là !
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Faut jamais perdre de temps en palabre quand on drague ! Bien fait pour les deux matamores, il y a toujours plus malin ! Ils l'ont appris à leurs dépens et réfléchiront la prochaine fois ! Quoi ? Qui a parlé de cervelle d'oiseau ? :D
RépondreSupprimerC'est vrai, c'est très malin un merle, finalement ...
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