mardi 21 juillet 2015

Le destin

Je scrute un horizon sans nuages. A peine troublé par la fumée qui monte de mon bol de café. Un vent léger froisse le bouleau. Les choses sont. Simplement. Sans attribut du sujet ni complément d’aucune sorte. Nageant les yeux mi-clos dans un poème de Verlaine, je goûte au plaisir d’être, moi aussi.

Et là, il y a deux écoles. Ceux qui se rongent et se gâchent en se disant que ça ne peut pas durer, que le destin va encore frapper. Et ceux qui, comme moi, repoussent cette idée parasite. Parce que ça ne change rien. Mais que ça change tout.



78/366

6 commentaires:

  1. La sérénité, lutter tant qu'on peut, quand on ne peut plus, accepter l'inéluctable, et goûter ce qui peut encore l'être, avec une force inoïe...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Une force inouïe, oui, je suis bien d'accord. Une énergie que j'apprécie d'avoir. J'ai de la chance, je crois.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  2. Accepter de ne pas tout maitriser et laisser sa part d'improvisation à la Vie n'empêche pas de garder le sourire et lui accorder la circonstance atténuante de ne nous avoir jamais offert un cadre aussi confortable et sécurisé (et serein pour qui a la chance d'échapper aux diktats du management économique...)
    Tanto baci

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Garder le sourire. Tout est dit. tant que l'on a la satisfaction de nos besoins les plus vitaux, tout ce qui vient en surcroît est un cadeau de la vie.
      Baci
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  3. Cette sérénité réclame une force que je n'ai pas et que j'admire!
    Je t'embrasse

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. ...que tu n'as pas ? en es-tu sûre ? Il en faut pour élever trois enfants !
      la sérénité, cela vient après, tout doucement, à pas de loup...et avec elle, les premières rides autour des yeux.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer