Je
scrute un horizon sans nuages. A peine troublé par la fumée qui monte de mon
bol de café. Un vent léger froisse le bouleau. Les choses sont.
Simplement. Sans attribut du sujet ni complément d’aucune sorte. Nageant les
yeux mi-clos dans un poème de Verlaine, je goûte au plaisir d’être, moi aussi.
Et là,
il y a deux écoles. Ceux qui se rongent et se gâchent en se disant que ça ne
peut pas durer, que le destin va encore frapper. Et ceux qui, comme moi,
repoussent cette idée parasite. Parce que ça ne change rien. Mais que ça change
tout.
78/366
La sérénité, lutter tant qu'on peut, quand on ne peut plus, accepter l'inéluctable, et goûter ce qui peut encore l'être, avec une force inoïe...
RépondreSupprimerUne force inouïe, oui, je suis bien d'accord. Une énergie que j'apprécie d'avoir. J'ai de la chance, je crois.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Accepter de ne pas tout maitriser et laisser sa part d'improvisation à la Vie n'empêche pas de garder le sourire et lui accorder la circonstance atténuante de ne nous avoir jamais offert un cadre aussi confortable et sécurisé (et serein pour qui a la chance d'échapper aux diktats du management économique...)
RépondreSupprimerTanto baci
Garder le sourire. Tout est dit. tant que l'on a la satisfaction de nos besoins les plus vitaux, tout ce qui vient en surcroît est un cadeau de la vie.
SupprimerBaci
¸¸.•*¨*• ☆
Cette sérénité réclame une force que je n'ai pas et que j'admire!
RépondreSupprimerJe t'embrasse
...que tu n'as pas ? en es-tu sûre ? Il en faut pour élever trois enfants !
Supprimerla sérénité, cela vient après, tout doucement, à pas de loup...et avec elle, les premières rides autour des yeux.
¸¸.•*¨*• ☆