Au bar.
Un couple. Ils discutent âprement. Apparemment madame n’aime pas Paris. Trop peuplé,
trop sale, trop grand.
Monsieur
rétorque qu’il en a vraiment assez de la campagne et qu’il aimerait bien
pouvoir arpenter tranquillement le bitume, de temps en temps, si ce n’était pas
trop demander. Je souris au serveur italien. Je me dis que cet homme agacé,
derrière moi, doit avoir l’impression désagréable de se trouver au mauvais
moment, au mauvais endroit. Au contraire, je me trouve là où je voulais être,
quand j’en ai envie. Pourquoi se gâchent-ils mutuellement la vie ?
pensé-je en sirotant mon diabolo.
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Assise derrière un diabolo menthe, tu ne peux en effet être au mauvais endroit ;-)
RépondreSupprimerCe Sidi, je comprends Madame, au bout de 4 jours, j'ai les poumons qui distillent de l'asphalte
Baci
Ah...l'éternelle querelle du rat des villes et du rat des champs...
SupprimerMoi je me souviens de toi comme chauffeur pour une visite en voiture des plus beaux monuments de Paris et j'avais adoré...
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Béru aurait parlé du rat débile et du rat méchant....
SupprimerJe te prierais de croire, little sister que le plaisir était totalement partagé, ce qui, en règle mathématico- affective, multiplie le plaisir par deux (au moins).
J'étais d'ailleurs largement dans mon quota de 4 jours d'apnée chlorophyllesque...
Baci
C'est pas l'homme qui prend la ville
RépondreSupprimerC'est la ville qui prend l'homme
Mais elle prend pas la femme
Qui préfère la campagne.
La sienne l'attend au bar
Accoudée au comptoir
L'horizon est bien mort
Dans ses yeux d'herbivore...
Le nez dans sa petite
Binouze, elle pleure
Son homme qui la quitte,
La ville c'est son malheur !
Joli, le remake de la chanson de Renaud !
SupprimerMais si ça se trouve, elle va trouver un gars qu'aime la campagne et qui ne demande qu'à la consoler...
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Le bon moment, le bon endroit explique le sourire du serveur italien : le bon moment, le bon endroit c'est d'être à côté de celestine en un moment où elle-même est bien.
RépondreSupprimerMerci. C'est gentil tout plein ça.
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Arpenter le bitume parisien à raison de 8 nœuds à l'heure, c'est une allure très raisonnable )
RépondreSupprimerAmis du romantisme bonjour!
Supprimer8 noeuds à l'heure.... Là, tu n'es pas dans la poésie contemplative.
En version horizontale, ça représente une allure de marathonien.
En version allongée et compte tenu de la montée des escaliers, c'est un régime Chiraquien: 5 minutes douche comprise.
Encore une qui a gagné le pompons ! Et je ne parle pas de la queue du Mickey ! ;-)
SupprimerQui m'expliquera la diffiérence entre la "version horizontale" et la "version allongée" ? ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Si tu exceptes la colline de Montmartre, Paris est globalement à plat. Donc on peut admettre que le plan de déplacement sur les trottoirs parisiens se fait à l'horizontal.
Supprimer14,5 km/h, que ce soit pour visiter Paris ou (pour ces dames qui montent) pour aguicher le client, ça me semble très excessif et laisse peu de temps à la négociation...
Quant à la version allongée, elle ne laisse, je crois, que peu de place à l'incertitude... :-)
« Pourquoi se gâchent-ils mutuellement la vie ? » C'est exactement ce que je me disais après avoir lu les quatre premières lignes :)
RépondreSupprimerUne question moins anodine qu'il n'y paraît, n'est ce pas cher Pierre ?
SupprimerDont la réponse, forcément complexe, trouverait davantage sa place sur un blog comme le tien plutôt que sur mon petit exercice de style quotidien.
Bises tardives
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Pas anodine du tout… et beaucoup pourraient se la poser.
SupprimerQuant aux réponses, tout un blog n'y suffirait sans doute pas ;)
Rats des villes ou rats des champs...Question importante qui a mis pas mal de couple en péril!
RépondreSupprimerBises
D'où l'avantage d'être un caméléon éclectique comme moi...
RépondreSupprimerBien en ville, bien à la montagne, bien à la mer...Bien partout (ou presque) l'important n'étant pas où on est, mais avec qui...
Bisous ma belle
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:D Tu as raison!!!
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