De
retour chez moi, j’observe avec circonspection le tas de linge qu’il va falloir
laver. Le frigo qu’il va falloir remplir. Les moutons qu’il va falloir chasser
sous les meubles. J’ai l’impression de n’écrire que des gros mots depuis trois
phrases. Mais être un pur esprit n’étant pas possible, il convient de céder à
ces viles contingences d’un air gracieux, pour leur rendre une sorte de confuse
élégance. Version Blanche Neige et ses petits zozios, époussetant joyeusement
le logis des nains.
Ce qui a
un sens, alors, c’est de chercher les correspondances entre les nécessités triviales du corps et les palpitations de l’âme.
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C'est vrai qu'il faut parfois mettre de l'ordre dans sa maison pour arriver à faire pareil dans sa tête. Mais c'est comme en toutes choses, le mieux est l'ennemi du bien... :-)
RépondreSupprimerCe "bien" étant bien entendu à géométrie variable et régi par des critères totalement subjectifs et individuels...
Baci
Mettre de l'ordre...un tout petit peu, j'aime qu'il y ait un certain désordre, ceci m'étant complètement sudjectif et individuel, je te l'accorde.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Tu as pourtant fait un stage de "lâcher prise", chez nous ? N'en aurais-tu tiré aucune leçon philosophique ? Est-ce que nous nous embarrassons volontairement la vie avec des principes inculqués par des publicistes avides ? Est-ce que le regard d'autrui nous importe ? Garderas-tu éternellement la ménagère de moins de 50 ans comme modèle à atteindre ? Ressaisis-toi Célestine d:^)
RépondreSupprimerAaargh, tu voudrais pas m'énerver un peu, là ? A me parler de trucs de publicitaires de patrons de TF1...
SupprimerD'abord si j'avais un modèle, ce ne serait pas celui-là.
Et puis qui parle du regard d'autrui ? C'est de mon propre regard qu'il est question. Tu parles comme si tu ne faisais jamais le ménage...Mais moi j'ai vu que les règles de base de l'hygiène élémentaire étaient respectées chez toi...et crois moi, je ne peux pas en dire autant en ce moment chez moi...d'où ce léger sursaut, cette concession au chiffon et à l'aspirateur totalement temporaire et légèrement velléitaire, juste le temps de retrouver un niveau acceptable de propreté.
Quant à ce que j'ai retiré de ta philosophie, je crois que j'ai écrit un billet qui en parle... ;-)
Gros smouck bien céleste
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« juste le temps de retrouver un niveau acceptable de propreté. ». Tout est dans le "acceptable", parce que c'est précisément là que s'ancre la subjectivité : pour (une petite) partie individuelle et pour (une grande) partie sociétale. C'est du moins ainsi que je ressens les choses, en constant que le "il va falloir que" ne me prend que lorsque je vais recevoir du monde. Le reste du temps, je m'accommode fort bien de la présence de moutons et araignées, que je ne vois même pas tant ces éléments-là me paraissent… triviaux.
SupprimerBises dépoussiérées
Tu as raison d'insister sur la définition de l'acceptable.
SupprimerJe ne suis pas une maniaque non plus, mais la saleté me met mal à l'aise. Enfin, pas tellement la saleté en soi (si on l'assimile à ce joyeux bestiaire que tu décris, moutons, araignées...) mais plutôt les odeurs qui accompagnent généralement la saleté, et qui elles, me donnent rapidement la nausée...
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Si je comprends bien, chez toi, l'odeur de saleté n'est pas en odeur de sainteté...
SupprimerJoli !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
"...chercher les correspondances entre les nécessités triviales du corps et les palpitations de l’âme."
RépondreSupprimerEeeh, pour ma part, j'en vois... j'en vois... :o))))))
...mais... Jdirien...
Ouais, y en a plein...
Supprimer^^
Oh! Blanche Neige! A chaque fois que je la vois faire le ménage, elle m'éclate!
RépondreSupprimerLe plus étrange, c'est quand l'inspiration vient lorsque je passe la serpillière.Là, je m'interroge������
Le syndrome de la ménagère de moins de cinquante ans... hi hi !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆