T’es
fort, Raymond. Très fort. Je ne sais pas qui t’a donné cette préscience de ce
qui serait notre ordinaire en l’an de grâce deux mille quinze. Comment
pouvais-tu imaginer si longtemps auparavant que l’on courrait un jour comme des
dingues, téléphone en l’air, à la recherche d’une précieuse drogue, quelques
barrettes sur un écran…le réseau…la connexion. Captant ce ténu et infime fil de
particules virtuelles nous reliant les uns aux autres. C’est ce qui m’est
arrivé aujourd’hui. Incapable de me connecter. Pour toi, sans doute, il ne pouvait
s’agir que de Résistance, de partisans. Ou des mailles serrées d’un tissu, ou d’un
piège dans lequel on tombe…On n’est pas si loin, finalement.
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La technologie nous a rendu impatient, bien que nous ayons beaucoup plus de temps devant nous que dans les siècles qui ont précédé celui qui nous a vu naître.
RépondreSupprimerComment faisaient-ils, ces inventeurs, ces artistes, pour faire tant de choses dans une vie tellement plus courte...
C'est vrai qu'ils économisaient 3h50 de TV par jour et 2h30 de connexions téléphoniques tout aussi quotidiennes...
Quand je pense que j'ai accompli toute ma scolarité sans portable, sans que ma mère me véhicule sur les trajets de l'école que j'arpentais le bitume, été comme hiver, à pédibus, sans GPS, balise Argos ou même simplement 20 centimes pour accéder à une cabine téléphonique. Quand je pense à tout ça donc, je n'ai qu'un mot: Je suis un miraculé.
Ca en fait 4 d'accord, mais l'exploit n'en est que plus grand. Je pourrais même dire, comme Guillaumet, "Ce que j'ai fait là, même une bête ne l'aurait pas fait."
Bien tiens, avec ça, ça te fait encore un commentaire plus long que le billet. :-)
Molto Baci
Un miraculé, ou tout simplement un homme, un vrai ? (un dur, un tatoué?)
SupprimerPas un de ces mous du genou actuels, qui ne se déplacent qu'en bagnole et se noient dans un verre d'eau...
¸¸.•*¨*• ☆
Je suis sur le même réseau.... envie de nature et d'autre chose que la connexion à tous prix...
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