C'est fou comme
les choses ont toujours deux faces…telle la cruche et ses deux anses. Ainsi en
va-t-il de ce jeu (oui, encore un) qui a animé nos soirées de jeunesse et qui
nous embarquait de la rue de Vaugirard à l’Avenue de Breteuil en passant par la
place Pigalle et le boulevard des Batignolles…Les petites maisons rouges en plastiques…les
cartes chance…On aimait bien…
Nous
jouions à plumer notre voisin, à l’acculer à l’hypothèque et à la ruine, avec
une jouissance goulue et insouciante… Comment avons-nous pu cautionner cette
allégorie ludique d’un des pires maux qui gangrène la planète : le
capitalisme galopant…
Je ne rêve plus, désormais, que d'un jeu où tout le monde gagne à la fin, de châteaux en Espagne et de la rue de la Paix.
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C'est vrai qu'un jeu où on accule son voisin à la ruine, n'est pas reluisant. Il finit généralement dans la rue, pas le jeu, le voisin bien sûr ! Mais Dame! on ne trouve jamais de jeu excitant où l'un des joueurs ne casque pas. Sinon le poker, n'aurait plus raison d'être et les enjeux n'en valent pas la chandelle même à deux cierges ou à deux..onces enfin deux anses! Bisous près de la rue de Balzac!
RépondreSupprimerOh non, je connais plein de jeux excitants où l'on n'a pas besoin de débourser un kopek ...
SupprimerJe n'aime pas trop les jeux d'argent, finalement...
Bises célestes
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Dans ce jeu qui favorise la domination sans scrupules et la mise à mort financière, il était recommandé de ne pas faire de sentiment. Pour tenter de contourner cette abjecte immoralité, nous tentions parfois de différer le paiement des dettes, faisant crédit… jusqu'à ce que le tarif exorbitant d'une rue avec quatre maison ou, pire encore, un hôtel, ne laisse plus aucun répit au pauvre débiteur qu'était le frère, la soeur, la cousine ou l'ami. D'autres fois le rire sardonique et jouissif de celui qui saignait l'autre en empochant tous ses biens avait quelque chose de cruel…
RépondreSupprimerMais bon, on s'est quand même bien marrés avec ce jeu ;)
Boulevard des Batignolles, dis-tu ? Voilà qui ne colle pas avec le jeu que nous utilisions. Ôte-moi d'un doute : y aurait-il eu plusieurs versions comportant des rues de Paris ?
Vous passez par la case départ : empochez 20.000 bises
Non c'était Malesherbes ou Capucines...un petit bug de ma mémoire...pfff y a longtemps !
SupprimerOui on se marrait, on était inconscient de la portée économique et politique du jeu...Et pourtant, le but ultime du capitalisme est de détenir le monopole, ça aurait dû faire tilt...
Je veux bien les 20.000 bises mais tu veux bien que j'en mette une partie dans la caisse de communauté ?
Bises solidaires
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Investissez-vous dans les chants et ... lisez !
RépondreSupprimerJoli !
SupprimerC'est vrai que ce sont des activités beaucoup plus citoyennes...
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Nouvelle et, comme à l'accoutumée, brillante démonstration de ta jeunesse : j'ai encore connu des maisons en bois dans ce même jeu :o)
RépondreSupprimerHélas, je suis de la génération plastique...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Et puis un jour le ou la provincial déboule à Paris et voit sous ses yeux étonnés, la rue Lafayette,(j'y suis né) le boulevard des capucines, ou la rue de paradis.(j'allais à l'école tout près)..
RépondreSupprimerMon fils tenait la banque quand nous jouions, et il tapait allègrement dans la caisse ];-D
On s'en marre encore !!
Moi, ça m'a surtout fait ça rapport aux chansons de Brassens...Chacun ses références... ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Tu veux parler de la rue Didot et la rue de Vanves, ou le Pont des Arts ?
SupprimerTrès belle fin!
RépondreSupprimerJe n'ai jamais aimer ce jeu! Il serait bon ton de mentir et de dire que son caractère capitaliste me choquait, mais non...Je le trouve vraiment vraiment trop long...En plus je déteste perdre, alors :D
Mes enfants jouent à ce jeu, et cela se finit souvent en larmes...Il paraît que c'est la vie...Je ne sais plus trop!
Bisous
J'ai un peu emprunté la fin à Zazie...mais elle et moi, on est un peu soeur...
SupprimerOh non, c'est pas la vie...et maintenant que je "sais" je ne sais pas si je laisserais encore mes enfants jouer à ça...
Bisous ma douce
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C'est pas faux...
SupprimerÇa fait partie de mes actes militants...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Au temps de l'adolescence boutonneuse, j'allais en vacances chez une ami : avec sa mère, son frère et sa soeur, on faisait des parties interminables tard dans la soirée.... Que de bons souvenirs.... !
RépondreSupprimerAh la griserie du Capitalisme ! devenir le Maître du Monopoly ! Ruiner ses adversaires en se frottant les mains ! Jouir et jouir encore de POSSEDER !!
Bref, au final, un excellent apprentissage de la vie ordinaire de notre société !
Et maintenant c'est mondialisé !!
Qu'espérer de mieux !!
:-)
Tu excelles dans le second degré ... je ne peux dire que ça !
SupprimerLe pire c'est que ce ne sont pas de mauvais souvenirs (comme je dis chaque chose a deux faces)
mais avec le recul, qu'est-ce qu'on a été manipulés !
:-)
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Je n'ai jamais aimé ce jeu que je trouvais beaucoup trop long et trop répétitif. Et puis j'avais de la peine à trouver qu'il puisse y avoir un quelconque intérêt à monopoliser le pognon. La preuve que c'est con la thésaurisation c'est que lorsque tu as réussi, tu te retrouves seul/e sur ton tas de biffetons, avec des hôtels et maisons désespérément vides.
RépondreSupprimerDu coup, il me vient une interrogation métaphysique essentielle: La solitude peut-elle amener au bonheur?
Tu parles des deux faces d'une chose.... Là aussi, c'est pareil.
Pour les ceusses que l'ultra-libéralisme sauvage rebute, il existe une version écologique du monomachin:
TERRABILIS
http://www.courleuxsansfrontieres.com/Terrabilis-le-Monopoly-eco-responsable-qui-aide-a-mieux-comprendre-les-enjeux-ecologiques-et-le-monde-d-aujourd-hui-Le_a1095.html
J'avoue n'y avoir jamais joué, mais ça semble autrement plus instructif que l'horri(ble)ginal...
Ti bacio
Tu as raison, c'est vraiment con de se retrouver tout seul ...
SupprimerVoilà une bonne idée de cadeau de noël pour jouer en famille...
baci
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J'ai joué à ce jeu, je n'aimais pas trop en fait, je n'ai jamais été douée dans les affaires (sourire).
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup cette chanson de Zazie.
Bises, Célestine.
j'aime beaucoup Zazie...
SupprimerEt les affaires, oui c'est vrai, ne sont pas mon fort non plus...
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mes frères me suppliaient de jouer avec eux, d'entamer une partie interminable. Je n'aimais pas beaucoup: était-ce parce que je perdais? que je les voyais jouir à m'enfoncer?
RépondreSupprimerJe sens que le souvenir n'est pas fameux pour toi...
SupprimerTu étais leur bouc émissaire, pauvre Coum !
Bisous compatissants
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Super bien vu les rues du Monopoly ! C'est vrai que c'est un peu les dures lois du monde et de la société en miniature. Il y a une carte complètement surréaliste : Erreur de la banque en votre faveur. Bises.
RépondreSupprimerBien vu ! C'est vrai que cette carte est complètement psychédélique !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Le capitalisme galopant me parle (lol)
RépondreSupprimeret j'aime beaucoup ta conclusion ....
Bisessss