Il y a
eu le matin,
Déjeuner,
grignoter
Grise et rose irisée
Et puis
qui frisottait
Dans les
flaques,
Et
l’herbe détrempée
Faisant floc sous les pieds,
Et le
ciel pâle et mauve
Bredouillant sans soleil.
Et
puis y a eu le vent,
Arrachant
quelques feuilles,
Taches blondes orangé
Tombées sur les carreaux
Délavés
J’ai
passé quelques heures
à
écrire,
J’ai
reçu une lettre
Et puis
une photo
De ma
mère à quinze ans, émotion !
Et comme
je ne suis
Pas en bois
J’ai
pleuré.
Et il y
a eu le soir…
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Quel beau poème que je lis de bon matin, de la belle au bois dormant et même qu’elle avait pleuré, en voyant sa photo. Si ses larmes avaient abîmé un peu la suite de poème , j’ai quand même pu lire la suite:
RépondreSupprimerEt Il y'a eu le soir....qui tremblote
Et qui s'agite dans ses bottes
Mais la lune s'éclaircit
Les étoiles lui sourient
Le soleil qui s’éveille
Le matin au réveil
Ne voulant point du tout
Déranger dans le bois
La belle qui dormait
Qui s’extasie de beaux rêves
C'est une très belle suite, Bizak, comme seuls les poètes ultra-sensibles savent en écrire.
Supprimermerci, simplement.
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C'est tout joli, tout beau, tout paisible...
RépondreSupprimerMerci, Suzame...
SupprimerOui j'ai ressenti une grande paix à regarder tomber la pluie derrière mes carreaux...le ciel était sublime le soir.
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Les larmes du bois s'appellent la sève, la résine, le latex, ça dépend des essences...
RépondreSupprimerLe latex c'est pour les hommes quand ils se transforment en bout de bois ?
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
"Et le ciel pâle et mauve
RépondreSupprimerBredouillant sans soleil."
c'est très beau!!!
Merci Coum ♥︎
SupprimerLa pluie est un temps propice à l'introspection, à faire quelques rangements et tomber sur une séquence émotions. C'est que ce n'est pas anodin de regarder tomber la pluie....
RépondreSupprimerIci dans mon nooooord, il faisait soleil.
Baci
Ce que tu dis ne me laisse pas...de bois !
Supprimermille baci
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Vous parlez tous du bois mais vous ne dites jamais de quel bois: bois d’ébène, bois de chauffe, bois de Boulogne..ouille! pardon un lapsus ! c'est le crane qui chauffe et ce n'est pas en bois!! .
SupprimerChacun y met ce qu'il veut !
SupprimerC'est le principe, en fait...la Liberté totale des mots !
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Oh quel joli texte !
RépondreSupprimerJ'aime ton enthousiasme.
Supprimermerci ma belle.
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Même la pluie est poétique et plaisante chez toi .-)
RépondreSupprimerBonne journée
C'est mon côté "indécrottable optimiste"...
SupprimerLa danse de la pluie, c'est important. Je remercie les nuages souvent de venir entretenir nos nappes phréatiques. Je n'aimerais pas que mon sud deviennent un désert.
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Il est évident que tu n'es pas en bois, Célestine, et dis toi bien que c'est une richesse. :-)
RépondreSupprimerJe t'embrasse.
je crois que depuis quelques jours, j'ai compris que c'était un cadeau merveilleux que la vie m'a fait.
SupprimerBisous sensibles
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Trop beau! J'aime l'herbe détrempée qui fait floc sous les pieds!
RépondreSupprimerBisous
Merci belle petite Emilie, chère luciole de ma blogosphère.
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C'est magnifique ! Il y a des ciels de pluie aussi beaux que des matins de printemps, aussi joyeux...et il y a certains soirs... ;) J'aime quand tu poétises, en prose ou en vers ta sensibilité affleure et résonne en moi...Bises ma belle amie ! ^-^
RépondreSupprimerJe m'entraîne pour le douze...
SupprimerBisous ma belle copine sensible
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