dimanche 22 novembre 2015

Il suffirait de trois fois rien...

Il suffirait de trois fois rien pour que je me laisse aller à fredonner la chanson de l’Italien, la bouleversante chanson d’un amour impossible…mais dites-moi comment s’empêcher d’y penser ? En tous cas, ce soir, c’est tout ce que m’inspire la consigne.
J’entends déjà les commentaires, elle est jolie…comment peut-il encore lui plaire, elle au printemps, lui en hiver …que le temps passe vite, madame ...
J’irais bien quand même à Saint Germain, prendre un dernier café-crème…Est-ce qu’il y a quelqu’un, est-ce qu’il y a quelqu’une, dans cette rue du Massachussets où j’ai trouvé des allumettes… Se ci sei, aprimi la porta… Diro come è stato laggiù...
Attends, je sais des histoires…

202/366


45 commentaires:

  1. Un bien bel hommage à ce tout grand Signore et une chanson résolument magnifique.
    C'est plus facile de s'identifier rital avec Reggiani qu'avec Corleone ou Berlusc..... excuse, là, c'est le même sous un autre pseudo.
    ma giusto una cosa il caffè deve essere nero e stretto.
    Comment ça que ça rime pas avec je t'aime..... et avec ti amo alors...
    Mais bon, ça c'est juste que je n'aime pas la crème dans le café.
    Ti bacio Ragazza

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    1. Nero e stretto, come vuoi.
      Pour ce qui est de t'identifier à Reggiani,
      il y a bien longtemps que je trouve que tu lui ressembles. Beaucoup plus qu'à Berlu...
      Moi j'aime bien quand café crème ça rime avec je t'aime.
      C'est mieux qu'avec chrysanthème... :-P
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Tu le fais, mais je n'aurais pas le culot de me comparer ou m'identifier à Reggiani.
      Je parlais de m'identifier en tant que compatriote de Reggiani. C'est déjà pas mal, en plus modeste évidemment...

      Ca ne te conviendrait pas que l'on te dise
      "Prendre un caffè stretto
      Pour te dire ti amo."

      Baci

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    3. Oui, j'aime bien ta réécriture de la chanson...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  2. Ce qui est extraordinaire avec les derniers événements terribles que nous avons vécus, on se rabat presque avec nostalgie, sur les anciens tubes des chanteurs comme Régiani, la poésie Prévert, les écrits d' Hémingway pour ne citer que ceux -là. Comme si on fait le rappel de l'ancien temps qui nous a longtemps bercé et où l'amour était l'apanage des gens simplement heureux avec une fleur de cassie dans le coin de la bouche.

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    1. Crois-tu vraiment cela, mon petit Bizak ? sans doute, les gens essaient de se raccrocher à leurs fondamentaux quand ils sont menacés. Et se réfugier dans la musique, la lecture, la poésie, voilà ma façon de lutter contre l'angoisse de ce monde fou.
      Mais il me semble que l'amour est toujours l'apanage des gens simplement heureux...
      Et que Reggiani, Prévert, Hemingway etc sont mes compagnons de toujours.
      Et pis d'abord c'est pas du cassis, c'est de la framboise :-P
      Kiss
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Ce ne sont pas les événements actuels qui me font retourner dans un temps révolu.
      C'est un retour au pays d'une liberté beaucoup plus grande que maintenant, un pays où la chanson de qualité se bousculait pour atteindre un public enthousiaste. Citer tous ces artistes, c'est presque réciter le bottin. Maintenant, ça manque de textes qui osent exprimer une opinion qui dérange le pouvoir établi, une opinion généreuse et engagée. Le sirop de maintenant, j'ai de la peine...
      Les humeuristes, combien en reste-t-il?
      Guy Bedos... 80ans et encore tout son mordant.
      Christophe Alévèque,
      Didier Porte et Stéphane Guillon (qu'on n'entend plus beaucoup depuis qu'ils se sont fait virer de France-Inter).
      Mais où sont les nouveaux Desproges et Coluche....
      C'est un humour devenu impensable maintenant, et on dit que la société évolue.... Le cancer aussi.
      Pour ce qui est de la littérature, je ne lis pas assez pour me prononcer, mais si talentueux qu'ils puissent être, les nouveaux auteurs n'effaceront pas les traces de leurs anciens.

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    3. En fait cela me réjouit énormément de réécouter mes idoles tels que Régiani, Mouloudji, Ferrat, Brel et les autres, je crois qu'on ne peut plus les inventer. Les artifices d'aujourd'hui ont trop pris le pas sur ce mot simple" amour", mais je ne doute pas que l'homme saura se réinventer. J'ai tellement besoin de revoir le soleil nous éblouir et d'aller au petit café du coin prendre ce café à l’arôme envoûtant en écoutant Régiani et sa chanson qui m'avait fait couler quelques petites larmes: "La femme qui est dans mon lit..." Bise mon amie.

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    4. J'ai répondu à Céleste sans avoir lu le commentaire d'après de Blutch et je constate qu'on a tous ce besoin vital de convoquer nos idoles qui ont nous ont tellement fait fleurir le printemps de notre jeunesse. Oui il faut encore et toujours les convoquer à nos mémoires.
      Merci Célestine et merci Blutch.

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    5. @Bizak

      "J'ai tellement besoin de revoir le soleil nous éblouir et d'aller au petit café du coin prendre ce café à l’arôme envoûtant"
      J'aime cette phrase qui résume la simplicité du bonheur, dont on n'a conscience, souvent, que lorsqu'il est menacé...

      @Blutchy

      Mais il y a aussi de belles choses dans les écrivains et les musiciens de maintenant.
      Il faut juste bien chercher dans le fatras des parutions convenues, pistonnées par le milieu artistique et dont le seul talent est souvent d'être la fille de ou le fils de...
      La nostalgie, c'est bien, mais le passéisme empêche d'avancer, et c'est ce qu'il nous faut pourtant faire (on n'a pas assez d'essence pour faire la route dans l'autre sens)
      Baci a tutti due
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    6. @ Céleste
      Pour prendre exemple à ton propos, tu prends tout de même un vieux de la vieille :-D

      @ Céleste et Bizak
      Je voudrais juste corriger un terme utilisé par Bizak.
      Je n'ai pas d'idoles. Il y a des gens que j'admire dans tous les cas de figures de la société. Des gens avec qui j'ai plaisir de cheminer, mais pas d'affiche à l'effigie de... , pas de monomaniaquerie.
      Avec tous les artistes que j'aime, s'ils devenaient des idoles, je serais le type le plus polythéiste de la terre... :-) Ce sont juste, en quelque sorte,des amis auxquels je n'ai pas été présenté.

      Baci per tutti i due

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    7. Si c'est pour dire que je suis contradictoire, merci, je le sais :-)
      Il paraît que mes contradictions c'est ce qui fait mon charme...
      Je suis d'accord avec toi, le mot idole n'est pas idoine.
      Même Brassens, c'est un pote avec qui j'aurais bien fait les quatre cent coups...
      Baci
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    8. T'as raison Blutch, les mots dépassent parfois et même souvent notre pensée, par le fait même qu'on aime ces génies d'artistes, peut être que je voulais dire: je les aime tout simplement. Le mot idole peut prêter à confusion, mais je sais qu'au fond, vous avez tous les deux compris, quand ça vient du coeur. Enfin, en tout cas c'est ma littérature scribouillarde. Mais je reconnais Blutch ta finesse dans la compréhension des mots tels qu'ils sont écrits, mais La Céleste les lit d'une autre façon car elle m'a souvent lu avec son coeur( enfin c'est ce qu' a dit le petit prince!)

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    9. J'ai essayé de lire autrement qu'avec mon coeur, je n'y parviens pas.
      C'est sans doute pour ça que de temps en temps je fais des petites tachycardies...

      ¸¸.•*¨*• ☆

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    10. @ Bizak et Céleste.

      J'avais pressenti qu'il ne fallait pas prendre "idoles" au pied de la lettre, mais je suis hypersensible aux marques de religiosité, surtout en ces temps d'intolérance caractérisée de la part des religions....
      Même des moines bouddhistes se mettent à assassiner, c'est dire le monde pourri que nous préparent tous les fous de dieux.
      Rendez-vous pour un méchoui dans le Sahara pour le jour de la future St Barthélémy... :-)
      Baci

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    11. "Un jour viendra couleur vodka orange !" c'est ce que disait, à peu de chose prés, la Céleste. Et moi j'y crois!

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    12. Couleur vodka orange : mort de rire ! :-D
      C'est une interprétation magnifique du poème d'Aragon
      Moi aussi, j'y crois fort.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    13. @Blutchiamo

      Quelle jolie perspectve ce rendez-vous dans le désert...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    14. C'est le tube de Gilles Dor que j'ai croisé en fouinant : https://www.youtube.com/watch?v=pMlHQja5R9k

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    15. Et voici quelques paroles de ce jour viendra couleur vodka orange:
      James dîne dans un self
      Faux ticket restaurant
      Héros-Héroïne
      Elle à point, lui saignant

      Jupe en béton plissée
      Un bon vieux rock'n'roll qui tâche
      Gaby vertige de l'argent

      Preuve qu'il t'aime plus qu'un steak
      Il t'lave même tes Kleenex

      Un jour viendra couleur vodka orange X 4

      Overdose d'amour
      Tu t'shootes au pied d'Elvis
      Parasite radio
      Et ta peau sèche-cheveux

      Seulement pendant les pubs
      Super ticket avec l'ouvreuse
      Bois ta 3e bière mondiale

      Tant qu'les métros s'enfourchent
      De balles de ping-pong

      Un jour viendra couleur vodka orange X 8

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    16. Assez étrange ce texte...mais bon, la poésie a ses raisons...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    17. Quand tu auras fumé 3 pétards, tu ne trouveras plus rien à redire à ce texte. :-D
      Baci

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  3. En voilà un qui savait chanter l'amour dans toute ses subtilités, sa sensibilité, ses impossibilités…
    La vraie vie, quoi.

    Merci de lui avoir ouvert la porte.

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    1. Ah oui...un grand monsieur, que j'ai aimé dans toutes les phases de sa carrière, de son rôle de mauvais garçon au coeur tendre dans "casque d'or" à sa flamboyance de la maturité, et puis vers la fin, sa fragilité de vieil homme, et cette chanson absolument bouleversante (où il ne chante pas d'ailleurs, il récite)

      Combien de temps...
      Combien de temps encore
      Des années, des jours, des heures combien?
      Quand j'y pense mon cœur bat si fort...
      Mon pays c'est la vie.
      Combien de temps...
      Combien

      Je l'aime tant, le temps qui reste...
      Je veux rire, courir, parler, pleurer,
      Et voir, et croire
      Et boire, danser,
      Crier, manger, nager, bondir, désobéir
      J'ai pas fini, j'ai pas fini
      Voler, chanter, partir, repartir
      Souffrir, aimer
      Je l'aime tant le temps qui reste

      Je ne sais plus où je suis né, ni quand
      Je sais qu'il n'y a pas longtemps...
      Et que mon pays c'est la vie
      Je sais aussi que mon père disait:
      Le temps c'est comme ton pain...
      Gardes en pour demain...

      J'ai encore du pain,
      J'ai encore du temps, mais combien?
      Je veux jouer encore...
      Je veux rire des montagnes de rires,
      Je veux pleurer des torrents de larmes,
      Je veux boire des bateaux entiers de vin
      De Bordeaux et d'Italie
      Et danser, crier, voler, nager dans tous les océans
      J'ai pas fini, j'ai pas fini
      Je veux chanter
      Je veux parler jusqu'à la fin de ma voix...
      Je l'aime tant le temps qui reste...

      Combien de temps...
      Combien de temps encore?
      Des années, des jours, des heures, combien?
      Je veux des histoires, des voyages...
      J'ai tant de gens à voir, tant d'images..
      Des enfants, des femmes, des grands hommes,
      Des petits hommes, des marrants, des tristes,
      Des très intelligents et des cons,
      C'est drôle, les cons, ça repose,
      C'est comme le feuillage au milieu des roses...

      Combien de temps...
      Combien de temps encore?
      Des années, des jours, des heures, combien?
      Je m'en fous mon amour...
      Quand l'orchestre s'arrêtera, je danserai encore...
      Quand les avions ne voleront plus, je volerai tout seul...
      Quand le temps s'arrêtera..
      Je t'aimerai encore
      Je ne sais pas où, je ne sais pas comment...
      Mais je t'aimerai encore...
      D'accord?


      Bises émues
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Un texte bouleversant, qu'on entend rarement, mais dont la scansion s'est gravée dans ma mémoire. Un de ces trésors de délicatesse qui gagnent presque à rester confidentiels…

      Merci de l'avoir évoqué.
      Bises. D'accord ?

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    3. J'avoue que la première fois que je 'ai entendu, j'ai eu un choc dans la poitrine.
      Il avait déjà chanté le texte de <a href="https://youtu.be/Qvd2GZUSrW0 »>Boris Vian</a>, sur le même thème, mais celui-ci ne me fait pas le même effet.
      Là, avec "le temps qui reste" on ressent physiquement l'urgence de vivre.
      Comment ne pas être d'accord avec ce programme étourdissant.
      Je note d'ailleurs le verbe désobéir, qui me paraît plus que jamais vital et prend un relief terrible à la lumière de l'actualité...
      Kiss
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    4. Quoique...en réécoutant le texte de Vian...je révise mon jugement.
      Il est fabuleux.

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    5. Je voudrais pas crever, récité par Pierre Brasseur, c'est tout simplement fabuleux...

      https://www.youtube.com/watch?v=ZzHUYH8W2r8

      Ti bacio

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    6. Les deux sont dans un registre différent, bien qu'autour du même thème. Ma préférence va au "Temps qui reste" qui, pour ma part, touche davantage à l'émotionnel, au coeur, à l'essentiel. Peut-être par la mélodie qui le porte ? Le texte de Vian, plus littéraire et poétique, résonne chez moi dans le cérébral.

      Bises, tant qu'il est encore temps ;)

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    7. Tu as raison, ils ne touchent pas de la même façon.
      mais comme je suis complexe, j'aime les deux, et je n'arrive pas à choisir...
      Dans mon dernier billet, je parle d'un texte qui me touche profondément, et par tous les côtés ( si j'ose dire...)
      Bises inquiètes: Euh...tu comptes mourir demain ? ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    8. @Blutchy

      La voix de Brasseur...wouaou...

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  4. Merci Célestine pour cet instant de légèreté et pour ce magnifique texte "Combien de temps ?" qui prend aux tripes surtout quand tu l'entends déclamé par Mr Reggiani.

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    1. Oui, elle prend aux tripes...
      Comme je dis toujours, ce n'est pas de vieillir qui me fait peur, c'est de voir diminuer le gâteau de la vie...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  5. Il y a une dizaine d'années, nous sommes entrés avec mon épouse un matin de février au Café de Flore, nous avons dû réveiller le garçon pour avoir deux expressos. Le café-crème, quelle horreur !

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    1. C'est vrai, c'est bien dégueu. Et en plus, c'est indigeste au possible...
      mais là, il fallait que ça rime avec je t'aime...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  6. Non ho l'eta' non ho l'eta'
    per amarti non ho l'eta'
    per uscire sola con te.

    Voilà ce qu'on pourrait chanter aussi !

    Vingt berges c'est quoi ? Vingt berges c'est parfois une vie... Une vie que l'on ne fera pas ensemble. C'est ce qu'on appelle le principe de réalité, ou de claivoyance, à moins que ce ne soit les deux mon Capitaine !

    Il est des ponts difficiles à franchir, fussent ils des Arts...

    Buona fortuna piccola strega.

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    1. Elle est jolie cette chanson en italien...
      Celle de Reggiani est bouleversante parce que tellement vraie dans l'émotion...
      La vie n'est faite que de cela. des ponts difficiles à franchir, des éblouissemments, des cafés, des chansons, de l'amour impossible et pourtant dans l'instant tout paraît toujours possible.
      On ne devrait jamais se projeter, à la réflexion.
      Avancer, oui, mais en goûtant chaque pas après l'autre.
      Baci per sempre
      ¸¸.•*¨*• ☆
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  7. Je ne connaissais pas.
    Merci pour cette belle chanson.
    Bises

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    1. Je t'invite à découvrir le répertoire de Reggiani, tu verras, ça parle au coeur !

      ¸¸.•*¨*• ☆

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  8. Magnifique chanson, si émouvant interprète bardé de blessures...J'ai cru comprendre sur ton autre site que tu avais eu un passage à vide, c'est la rançon du génie, j'ose le mot, j'aime vraiment beaucoup ton univers, avec toute ma sympathie,
    Isabelle.

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    1. Merci belle amie.
      Mon univers est simple : c'est l'amour de la vie qui me guide. Cela ne nécessite pas de génie particulier. Juste un penchant pour le don de soi et l'écoute
      Tout le reste est littérature.
      Bisous célestes
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  9. J'aime cette chanson, ce chanteur, un grand interprète ! et ton billet du jour !

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  10. Reggiani vivait ses chansons, j'adorais cet homme. Merci pour cette si belle chanson, Célestine.
    Bises, et une bonne soirée.

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    1. Maintenant que je pratique assidûment les cours de chant, je réalise comme c'est difficile d'interpréter et de vivre une chanson...
      C'était un grand monsier, oui...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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