Il me
faudrait un mot pour désigner ce sentiment de perte de lumière, accentuée par
un ciel plombé de fin octobre à pendre tous les canaux du plat pays. Un mélange
complexe que je ne saurais dire précisément. Quelque chose de physique et de
mental à la fois, de visqueux et de doux. Mais d’une douceur un peu mièvre. Un
mot moins lent que la langueur. Moins littéraire que le spleen, moins noir que
le cafard. Pas aussi triste que le blues. Mais moins désespérant que la
saudade.
La
sensation que l’hiver vous écrase l’épaule de ses gros bras lourds comme un âne
mort.
Heureusement, dans six mois, on passe à l'heure d'été...
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Ben je crois bien qu'il n'y en a pas...
RépondreSupprimerCelui que j'ai trouvé aujourd'hui et que je n'avais pas utilisé depuis avril, c'est "merde il fait trop froid pour bosser dehors". Mais c'est pas du jeu parce que ça en fait huit... à moins que: "Merdyfétrofroipourbosserdehors". Bon, ben il reste plus qu'à le faire homologuer et j'ai tout bon.
Ti bacio
Tu m'as fait trop rire !
SupprimerEt ça, en ce moment...c'est vraiment pas de refus!
Ti bacio forte
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Pour soulager ton spleen,cafard, saudade, langueur, blues... dans 5 mois l'heure d'été :-)... et dès début janvier, les jours vont rallonger, en février les mésanges vont commencer à fureter pour chercher un endroit pour faire leur nid, les grives vont lancer leurs trilles dans le ciel dès 5 h du matin, les bourgeons vont commencer timidement à gonfler sur les branches lisses...
RépondreSupprimerEn tout les cas dans ma Bretagne c'est comme ça...
Sourires Célestine
Oui je souris, je ne vais pas me laisser gagner par la dépression saisonnière...
SupprimerEt puis ta description du printemps est tellement mignonne...
Bisous attendris
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Depuis quelques temps (depuis mon retour de voyage, en fait…) chaque jour j'espère et guette le retour franc du soleil et de la transparence de l'air. Mais non, c'est gris, ou vaguement ensoleillé à travers une nébulosité filandreuse et tenace. Terne.
RépondreSupprimerTiens oui, ce pourrait être ça le mot : terne
Bises éclatantes
Heureusement qu'on a beaucoup de lumière à l'intérieur de nous-mêmes !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Ah ben c'est sûr ! C'en est même éblouissant ;)
SupprimerOh l'aut' comment i s'la pète !
Supprimer:-))))
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En deux mots ça existe, c'est "dépression saisonnière", sinon je propose "crépusculaire" mais c'est encore plus littéraire que "spleen", plus Hugo que Baudelaire, disons.
RépondreSupprimerUne solution ? Photons, photons, fautons...
Ah! J'adore ton "fautons" ! Un jour, on m'a dit
Supprimer"Pour ne pas avoir d'état d'âmes, ayez des tas d'hommes"
Tu crois que ce serait une solution ? Lol
Bises lumineuses
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Mais enfin, pourquoi ne pas aimer chaque saison ? N'aimer que le printemps ou l'été c'est s'amputer de six mois de plaisirs, l'automne et le ramassage des châtaignes, l'hiver, le ski, la montagne, Noël, les yeux brillants des titounes.. .
RépondreSupprimerJ'aime l'hiver, c'est une saison qui nous prépare le printemps, j'ame l'été, l'automne et l'hiver.. Merci m'sieur Vivaldi ];-D
Je n'ai pas dit que je n'aimais pas, j'ai dit que le manque de lumière me flanquait le bourdon, le noir, les abeilles, la brumaille, les boules...bref,tu vois l'idée ?
SupprimerMais c'est bien, tu restes positif. Moi j'adore toutes les saisons...où je ne me pèle pas le jonc.
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Question luminosité, le soleil sur la neige, tu n'as pas mieux. Bon, ça c'est lorsque tu as la chance de la recevoir à travers une fenêtre en double vitrage... Parce que pour moi j'ai épuisé le bonheur d'avoir les pied dans la neige en 30 ans de boulot en extérieur dans le Jura, mais je ne veux pas en dégouter les autres....
SupprimerTi bacio Cara
Ben oui, c'est sûr, tu as dû en baver !
SupprimerMoi je suis née dans la neige jusqu'au cou, ça m'a dégoûtée pour la vie...
Il faut dire que mon père avait eu l'idée saugrenue de se faire muter à la montagne...
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je te propose le mot: "sad", alias maussade!
RépondreSupprimerc'est celui qui me vient, là, maintenant...
je t'embrasse.
Oui voilà, faut taper dans l'anglais.
Supprimermais en même temps, ce n'est pas vraiment de la tristesse non plus...Plutôt une sorte de ralentissement du cerveau, d'engluement, tu vois...
Bises
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C'est peut être un petit "coup de pompe" du matin. Et voilà que je viens de grappiller une minute au chrono. Bise chronologique...
RépondreSupprimerTu me fais rire avec tes minutes... :-)))
SupprimerGros kiss
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