lundi 17 août 2015

Ordinateur

Mon ordinateur est tout petit. Il ne pèse que quelques grammes, et pourtant il est le lien entre moi et le monde, la boite magique qui me permet l’illusion de le tenir entre mes mains,  ce monde polymorphe. A l’ ouverture de cette fenêtre prodigieuse, je tremble d’impatience, car je sais que l’émotion sera au rendez-vous. Vais-je rire ? Vais-je pleurer ? Vais-je tressaillir de peur ?

Mais il me faut le tenir à distance de temps en temps, car il aurait tôt fait  de m’assener sa toute puissance addictive. C’est pourquoi j’ouvre mes ailes régulièrement pour m’en échapper. Et quand je le tiens ainsi fermé, il fait moins le malin.


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28 commentaires:

  1. Réponses
    1. Ah non, c'est un peu court jeune homme !
      Qu'entendez-vous par là ?
      (interdiction de faire une réponse à la Pierre Dac)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Française, Français, Belge, Belge.
      Je viens à vous comme le microbe de la grippe un soir de réveillon pour clamer mon indignation devant la pré-censure (la pré-censure ayant cet avantage incontestable sur la censure ordinaire qu'il n'y a pas à se farcir la lecture du texte avant de l'interdire) imposée par la taulière.
      Madame fait du Rostand et interdit Pierre Dac, C'est donc à juste titre qu'elle est accusée d'esprit rétrograde et passéiste en condamnant les auteurs du 20e Siècle au profit des vieux barbons de l'antiquité pré-téesseffienne.
      Je voudrais rajouter un chef d'accusation la liste déjà longue des délits dont elle est accusée:
      Celui d'inconstance verbeuse, car en effet, si elle condamne un esprit éclairé du 20e siècle, qui fut sans conteste celui de la lumière à tous les étages, elle n'en est pas moins accro à la technologie futuriste des chaînes numériques, qui, comme chacun le sait, pallie à la difficile pénurie de forgerons pour la pose des fers aux pieds.
      Le jury devra trancher, pas le cou, bien sûr, car ça altérerait la qualité de la voix de l'accusée: Celle-ci est-elle coupable ou pas-innocente de ce dont est-ce que la République l'accuse par mon intermédiaire en m'obligeant à être désagréable. Mais la sentence doit être sans appel et l'accusée condamnée à chanter "la mauvaise réputation" en s'accompagnant à la guitare.

      Bon, ce Sidi: Un peu court, un peu court, c'est vite dit. Imagines-tu la vastitude de l'étendue du propos sur l'ensemble de ton billet !? J'ai donné dans la rationalité et l'efficience maximum des mots, puisqu'ils sont applicables à l'ensemble de ton billet car tout est dans tout.... et réciproquement.

      Deux cent quatre-vingt onze mots pour en compléter trois sur un billet de cent mots, là, j’abuse…
      Ti bacio.

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    3. Monsieur le président, ne croyez rien de ce qu'avance honteusement le procureur pour la partie civile. Ce n'est qu'un tissu de mensonges. Le sieur Blutchiamo ici présent, profitant effrontément de sa position de commentateur bien-aimé, va jusqu'à oublier que la prévenue est la fille spirituelle dudit génie du vingtième siècle, et que sa soi-disant pré-censure n'allait que dans le souci de prévenir tout plagiat du type "par là, j'entends pas grand chose". Réponse qui eût été, vous en convenez, hautement frustrante pour les lecteurs de ce blog magnifique. En effet, les lecteurs dans leur ensemble sont mis en cause par le "et nous donc", à moins que le sieur Blutchiamo ne se prenne soudainement pour Louis XIV, ce qui, étant donné son aversion pour les têtes couillonnées et les glands de ce monde, nous paraît fort improbable.
      Nonobstant, si nous devons en croire sa dernière assertion, qui précise que ce "et nous donc" s'applique à l'ensemble du billet, nous en déduisons donc que le sieur Blutchiamo
      1. est tout petit
      2. ne pèse que quelques grammes
      3. fait trembler d'impatience, de peur, de joie ou de rire la prévenue, au risque de lui provoquer une maladie cardiaque
      4. représente un grand danger addictif
      5. doit être fermé de temps en temps afin que de prévenir tout risque d'overdose.
      6. et en l'occurrence, fait moins le malin à ce moment là.
      Dont acte.
      La prévenue a-t-elle quelque chose a ajouter pour sa défense ?
      ti voglio bene, mi fai troppo ridere... ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    4. Le Jury ayant constaté deux vices de forme (concernant la procédure, pas l'accusée qui n'en a aucun dans ses formes).
      1° Le procureur a snobé l'auditoire en omettant d'ajouter dans son préambule: "Public chéri mon amour..."
      2° D'autre part, que l'avocat de la défonce l'est tellement qu'il ne s'est pas exprimé.
      Après délibération, la Justice française et sa grande Clémence (qui commence à prendre sérieusement de l'âge) déclare l'accusée non coupable de la plupart des chefs d'accusation, mais, par contre, prend en compte le délit d'idolâtrie envers le Sieur Pierre Dac et de ce fait retient tout de même contre elle l'obligation d'exécuter la peine prévue qui est, rappelons la, de chanter la mauvaise réputation.
      La séance est levée.

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    5. Ce qui ne l'absout pas de transmettre à l'ex-accusée les hommages du procureur et mille baci de sa part.

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  2. Sacré ordinateur quand tu nous tiens !

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    1. L'ordinateur ? C'est la boîte de Pandore, il y a des jours il ferait mieux de se taire ! ];-D

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    2. Mais quand Pan dort, il se tait, non?

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    3. @Andiamo : j'ai beau couper le son je ne résiste pas à laisser mes doigts courir sur son bidule. :D

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    4. Joli dialogue messieurs...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  3. Je n ai pas d ordi avec Internet. C est mon portable. Et jamais je ne l arrête. Je suis accro. Et sans doute jamais je ne pourrais me desintoxiquer. Superbe échange Blutchiamo et toi ! Mdr !

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    1. Merci cher ami. j'aimerais bien t'offrir des apostrophes, puisqu'il paraît que tu n'en as pas.
      En voilà toujours quelques unes :

      ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' '
      Bises
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  4. Bon! Comme il y a une affaire judiciaire en cours, je vais essayer de faire brève mais argumentée!
    Moi aussi!
    Ma présence devant un écran est par ailleurs utilisée très judicieusement par mes enfants disons petits (pourvu qu'ils ne lisent pas). Ils en profitent pour réclamer un écran...que je ne leur accorde pas...toujours!
    Bises

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    1. Ne te laisse pas faire Emilie ! Ils ont bien le temps de sombrer dans cette addiction aussi terrible que ravageuse...
      Regarde où ça nous mène, Blutch et moi ...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Je ne sais pas si nous fumes sublimes ou même seulement remarquables, mais je constate que ce fut remarqué. :-D
      J'aurais pu rajouter qu'à la fin de l'envoi, je touche; mais excepté éventuellement d'aspirine, aucun cachet n'a été prévu...
      Ravi de vous avoir amusé, même si le thème à Queneau fut quelque peu oublié.
      Bises collectives et baci à la taulière

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  5. Vous nous avez fait bien rire tous les deux, MERCI

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  6. Finalement ce petit bout de monde qu'on tient entre nos mains n'est pas si lourd que ça , il ouvre sa gueule, on la lui ferme, il la ferme, on la lui ouvre. On peut se retirer comme Dieu Jupiter et on laisse le monde tourner.Si je pouvais imaginer qu'un jour on pourrait parler à toute la planète et savoir en un laps temps, qu'un ver de terre se soit fait écraser en Bolivie ! C'est une chose étrange à la fin qu'est le monde !

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    1. Et te parler, mon Bizak, presque en direct, alors que tu es au bout du monde...
      Elle n'est pas belle la vie ?
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  7. billet très intéressant (le procès aussi ;-))
    Muhaha le vice de formes ;-)

    bonne journée ;-)

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