Je
mesure ma chance de voir chaque matin la couleur verte exploser sous ma fenêtre
en mille déclinaisons. Un tout petit jardin, de la taille d’un mouchoir en
papier, de ces mouchoirs parfumés à l’eucalyptol, qui dégagent le nez quand on les
respire. Respirer le mien me dégage l’âme.
C’est
un minuscule coin de verdure, plein de fleurs au printemps, et de mauvaises
herbes tout au long de l’année. J’ai une tendresse pour ces sauvages, qui
gênent les beaux ordonnancements des jardiniers, poussant à l’envi leurs tiges pas
bien droites, leurs fleurs mâchurées comme des poulbots. Les mauvaises herbes
sont les gavroches du jardin. Tout un symbole.
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ton jardin devrait plaire au mien, on devrait les présenter l'un à l'autre ! J'ai renoncé depuis longtemps à l'apprivoiser, je préfère me laisser prendre à son charme... ;) un charme tout relatif, attention, certains de ses coins cachent quelques ronces aujourd'hui sans fruit. J'interdis à mon mari de passer la tondeuse lorsque les pissenlits y explosent tels des soleils miniatures. Et plus tard encore un peu, puisque c'est avec Clément, notre petit-fils, que nous semons au vent allégrement leurs petites plumes légères. Pour l'heure, il est en plein soleil, 33° à l'ombre, il doit avoir soif ! Merci pour ta compassion (?) :D quant à mon coccyx. Ça va beaucoup mieux, prête à recommencer ! Bises
RépondreSupprimerSi'il y a une chose que j'adore, c'est bien les graines de pissenlit. C'est d'une beauté...
SupprimerEt puis ça me rappelle le "je sème à tous vents"...
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Ma petite fillotte appelait le liseron "les étrangleurs" elle s'appliquait chaque mercredi lorsque nous la gardions à arracher ces maudits étrangleurs. Puis le soir, Andiamette l'emmenait voir s'épanouir les "belles de nuit," pour son plus grand ravissement.
RépondreSupprimerAh...les belles de nuit, quel ravissement...
Supprimermais je ne connaissais pas ce surnom du pissenlit !
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Les Belles de nuit sont des fleurs à part entière avec un nom latin pas possible.
SupprimerElles ont la particularité de s'ouvrir pleinement à la nuit tombante et de se refermer au petit matin.
Les Belles de jour font l'inverse.
Au sens imagé, c'est selon leurs heures de turbin...:-)
Ti bacio
En fait je voulais dire "ce surnom du liseron" !
Supprimer^^
j'ai aimé cette consigne, lire les autres contributions. C'est beau de lire tous ces petits coins de nature aimés par les uns et les autres...
RépondreSupprimerMon coin de nature, tu le connais, te souviens-tu?
Comment oublier le lac aux sortilèges, les bernaches, et cette verdure magnifique qui entourait toute chose !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Comme c'est beau ! les mauvaises herbes sont les gavroches du jardin ! Il faut le comprendre dans le sens où les mauvaises herbes sont comme le humus, une fois pourries, elles régénèrent le jardin.
RépondreSupprimerJe le comprenais plutôt dans le sens "libre et contestataire" du héros de Hugo... Un symbole révolutionnaire, en quelque sorte.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
C'est exactement ce que je voulais dire ! par sa présence dans les barricades, Gavroche instillait du courage à ses compagnons face à l'armée qui tirait et au moment où il était atteint, Gavroche entonnait:
Supprimer"Joie est mon caractère,
C’est la faute à Voltaire,
Misère est mon trousseau,
C’est la faute à Rousseau."
et ainsi finit Gavroche, C’était le
moineau becquetant les chasseurs. Il répondait à chaque décharge par un couplet. Je suis tombé par terre,
C’est la faute à Voltaire,
Le nez dans le ruisseau,
C’est la faute à...
Il était du humus pour pour ses compagnons, un symbole comme tu l'as si bien dit.
Libre et contestataire...et meneur d'homme...
Supprimer^^
Un jardin plein de charme, de poésie, de métaphores, dans cette nature "nature", on s'y sent bien.
RépondreSupprimerBonne soirée Célestine.
Oui j'aime mon coin de verdure qui mousse de rayons.
SupprimerQue c'est joliment dit ! Moi aussi je mesure la chance d'avoir de la verdure à mes fenêtres !
RépondreSupprimerBonne nuit Célestine
Une chance, oui...qui m'inspire toujours !
SupprimerComme tu le laisses entendre il n'y a pas de "mauvaises" herbes, seulement des plantes qui s'épanouissent là où on n'en veut pas...
RépondreSupprimerTrès symbolique, n'est-ce pas ...depuis la chanson de Brassens !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Euh... moi j'ai mon bois là-bas ou l'herbe est plus verte mais je viendrai bien faire un tour dans ton jardin. :D :lol:
RépondreSupprimerTu es le bienvenu, Choupi !
Supprimer(Prends une machette...)
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Si les mauvaises herbes sont des Gavroches, j'ai plus de la moitié de Paris dans mon jardin... Au prochain symposium Blogbo, Andiamo ne sera pas dépaysé :-D
RépondreSupprimerBacione
En une phrase, réconcilier les hydrocarbures et l'oxygène, c'est fort, non ?
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Mince alors
RépondreSupprimer"C'est un trou de verdure où chante une rivière, Accrochant follement aux herbes des ... la main sur sa poitrine, etc, vous "revisitez" le dormeur du val, non?
boncav bon cava psatrop de clavsus; un jour à la fois. Au fêtes dites à toul monde que je l aime; Et vouw?comme disait ma grand'mère
Je rends hommage à Rimbaud, nuance ...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
il n' a pas l'air d'avoir trop souffert de la canicule ton jardin ;-)
RépondreSupprimerChez nous la pelouse était grillée jusqu'à dimanche et depuis cela reverdit à toute allure ! vive la pluie :-)
L'eau du puits a été bien utile pour sauvegarder un peu la verdure...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Que j'aime les gavroches du jardin.Et les pas bien droites. Et les mâchurées. Donc j'aime totalement.C'est la faute à Celestine. Bises picardes. ATTB.
RépondreSupprimerCes herbes là sont déjà à terre.
RépondreSupprimerBises