La
montagne m’appelle de temps en temps, de ses pics et pointes dressées vers le
ciel. Tout en elle est vertical, cela m’aide à tenir debout, pour affronter ma
réalité en méditant…Je vais partir, je me prépare, je me grandis mentalement
vers ses sommets.
La mer,
elle, viendra plus tard, quand j’aurai récupéré ma verticalité.
Alors je
pourrai m’étendre parallèlement à l’horizon sans fin de l’océan, allongée
mollement sur le sable chaud. Car la mer est horizontale. Elle m’aide à me
rapprocher de mes rêves.
La vie est
une grille de mots fléchés, de maux croisés, dont j’essaie d’éviter les cases
noires.
90/366
Peut-être parviendras-tu, à force de méditer, à ne plus devoir affronter ta réalité pour, plus simplement, l'apprivoiser. Et trouver la paix.
RépondreSupprimerCe serait-y pas mal ?
C'est tout le mal que je te souhaite ! :o))
...'fin moi... Jdirien...
Apprivoiser la réalité ne serait-ce pas de savoir la garder à distance, la voir de haut en quelque sorte...Se mettre hors d'atteinte de ses épines et autres rugosités pour se lover en elle lorsqu'elle se fait tendresse et douceur...
SupprimerAccolade (et baci à la Daronne)
C'est beau ce que vous dites tous les deux... mais je persiste : certaines réalités sont dures à affronter, et je ne crois pas que l'on puisse les apprivoiser, mais j'y arriverai.
SupprimerTrouver la paix...se lover dans la tendresse et la douceur...Beau programme !
¸¸.•*¨*• ☆
Comme tu écris cela, chère Célestine, il me semble pouvoir saisir cette verticalité qui te grandis. Et je me dis que, parvenue au sommet de ces pointes dressées vers les nues, ton regard et ton être intime peut embrasser l'horizon(talité) qui unit la Terre et le Ciel.
RépondreSupprimerJe voulais te dire aussi, en toute confidence : certaines cases noires des maux croisés de la vie font grandir. Pas toutes, j'en atteste.
Ton regard et ton être intime PEUVENT embrasser
SupprimerTout est dans tout (et réciproquement aurait rajouté Pierre Dac). C'est l'horizon qui nous montre la verticale, ce sont les chagrins qui nous font apprécier le bonheur à sa juste valeur, et les cases noires nous font scintiller les cases blanches pour les occuper de nos mots.
SupprimerBises
@Martine
Supprimerje sais que ta case noire est terrible et que tu l'as affrontée courageusement.
Je t'embrasse
¸¸.•*¨*• ☆
Mon prochain recueil (à paraitre en septembre dans les bonnes librairies...) a pour titre:
RépondreSupprimer"120 Pensées Plongeantes"
C'est dire si les eaux sont profondes.....
au regard de ce billet, je dirais : - Sous la surface de la mer, des montagnes....
J'ai hâte de le lire, Alain. Je suis sûre que j'y trouverai quelques réponses à mes interrogations profondes...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Aimer les êtres en longueur, les Modigliani, les Buffet, les Don quichotte et les moulins à vent.
RépondreSupprimerLe sol
La montagne
Une longue silhouette de femme
Les étoiles
Le ciel
....et si celestine était le trait d'union ?
Peut-être ...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Entre tes problèmes de fil à plomb et de niveau à bulle, il me revient en tête une chanson de Ferrat qui n'est absolument pas de mise dans ton cas, hormis le sujet:
RépondreSupprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=MHy1MLT7Dtg
Et puis, raconté avec autant de talent, ça ne peut pas être méchant....
Bonne vacances
Tenir la baraque durant ton escapade, je veux bien, mais je te préviens que je ne fais ni la vaisselle, ni le ménage.
Ti Bacio Ragazza
Oh la la ! quel macho ce Ferrat ! dire qu'il a chanté ensuite "la femme est 'avenir de l'homme"...
SupprimerVerticalement, tu n'es pas une affaire,
mais horizontalement c'est toi que je préfère...
Hum hum !
Du coup tu me parles de ménage et de vaisselle (des trucs de filles..)...mais je ne te demande rien, mio caro.
juste la conversation...
¸¸.•*¨*• ☆
Peut-être avait-il parlé d'un vécu personnel.... Brassens nous avait bien pondu "une jolie fleur" avant "la non demande en mariage"...
SupprimerJ'ai assez longtemps vécu seul pour pouvoir prétendre que le ménage est un travail d'intendance, pas forcément dévolu au féminin :-)
Baci
Tu me rassures...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Euh...je plaisantais quand je disais "des trucs de filles', hein ...
Supprimer^^
On dit ça, on dit ça :-D
SupprimerIl est beau ton texte Célestine (mon commentaire est très plat mais bon....)
RépondreSupprimerla dernière phrase me parle beaucoup
bisesssss
J'essaie de lire ta grille de "mots" fléchés et de "maux" croisés et je ne vois pas comment tu as besoin d'éviter les cases noires, puisqu'elles ne demandent rien, si ce n'est qu’il faut juste sauter par-dessus elles. Quant aux "mots" et "maux", qu'ils soient fléchés ou qu’ils soient croisés, ils ne nous ménagent pas les méninges ! les "mots" nous donnent des "maux" et les "maux" nous font dire des "mots". Sur ta colline magique, ta mémoire éclairée aura raison et des mots qu’elle rattrapera et des maux qu’elle éjectera derrière les cactus, au soir du clair de lune.
RépondreSupprimerN B. Voilà Célestine, jusqu’à : "lune", mot de la fin, tu peux compter "cent" mots offerts comme un bouquet de fleurs sur ta colline blanche.
Quel plaisir de lire ce texte! Les maux croisés, les cases noires...bien vu! Bravo!
RépondreSupprimer