Au milieu de ma vie coule une rivière. Comme celle que je contemple en ce moment. Celle de ma colline. L'eau vient doucement enserrer mes chevilles de son étau glacé. Je suffoque mais c'est bon. Elle bondit sur les cailloux et laisse voir les reflets du soleil sur le sable du fond.
Claire. Transparente. Intemporelle.
Où va-t-elle ? Où va ma vie qui picote, étincelle, et glisse vif-argent entre mes doigts?
Je ne sais pas. Son cours se perd dans la brume de chaleur à l'horizon. Mais elle coule. Et son flot joyeux m'empêche, moi, de couler à pic.
95/366
Joli cru, même si ce n'est que de l'eau...
RépondreSupprimerLaisse toujours ton corps frétiller et couler comme celui d'une anguille qui glisse joyeusement à travers les interstices des algues en sentant les voluptés des fonds des vagues qui l'aspiraient dans les méandres des profondeurs.
RépondreSupprimerCélestine, c'est le bonheur de t'écrire qui me fait plaisir, moi!
Un petit torrent bien frais qui coule dans une prairie accueillante, c'est super pour tenir la bouteille de blanc au frais. Autrement je ne vois pas à quoi de l'eau froide peut servir...
RépondreSupprimerBaci
à Cel : faut pas lui en vouloir à not' Blutch, le pauvre helvète ne connais pas le pastaga ! ;o)))
RépondreSupprimer...'fin moi... Jdiriren...
@ Jdissa
SupprimerSachez Môsieur que pour rien au monde je ne boirais le poison à Pasqua. Et si tu veux tout savoir, dans mon coin de pays, il se fabrique sous le manteau une absinthe de derrière les fagots que c'est un petit Jésus dans une culotte de velours, alors le vitriol de Corse....
Cool !!!
RépondreSupprimerSerait ce la rivière sans retour ? Ah ce bon Monsieur Preminger ];-D
RépondreSupprimerDans le mitan du lit la rivière est profonde
RépondreSupprimerLonla.
Mais qui sera le petit cordonnier ? .....
Oui, qui ?
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerElle te maintient à flot��
RépondreSupprimerBises