Je
me disais justement aujourd’hui qu’il y avait longtemps que je n’étais pas
allée au cinéma. C’est une activité que pourtant j’affectionne. Depuis
toujours. Depuis le ciné-club de jeunes du dimanche matin, où, à dix ans, je
découvrais émerveillée des chefs-d’œuvre comme Ben Hur ou Les Révoltés du
Bounty. J’aime l’ambiance claire-obscure des salles aux fauteuils rouges.
Rien d'étonnant à cette défection : l’été, la nature m’offre Hollywood et Cinecitta sur un plateau. Montagne en cinémascope et océan en
panavision. Je joue les divas du grand écran au soleil des terrasses. Ma vie
est un film palpitant, mi-drame, mi-comédie.
Et
en plus, il y a des glaces aux entractes.
130/366
La vraie Vie est un écran géant où les chabadabada se mêlent aux suspens les plus solides. (j'ai failli écrire sordides) C'est la mort au trousses pour la demoiselle d'Avignon qui sèment des pièces de puzzle à mes pieds. C'est aussi inquiétant qu'un film d'Alfred et autant surréaliste que du Federico avec cette touche inimitable de Tati qui poétise l'absurde avec en prime la verve d'Audiard . Je suis friand de ces petits riens égarés et apparemment sans importance, qui pourtant reconstituent le scénario de la Vie...
RépondreSupprimerAutrement, je ne vais jamais seul me faire une toile. J'ai besoin de sentir une complicité dans le ressenti. Dans un spectacle vivant, l'osmose se fait avec la scène, mais je ne sais pas comment osmoser avec un écran.
Ti bacio
Quand le rideau tombe, quoi de plus triste que de quitter la salle seule, sans jolie fiancée à son bras ? Et puis c'est dans un cinéma que j'ai embrassé une fille pour la première fois... C'était hier en somme ];-D
RépondreSupprimerEn fait ce n'est pas le cinéma en lui même qu' aime ! c'est tout cet accompagnement d'enchantement, où on se sent détendu, rêveur, extasié, dans la pénombre de la salle sous un petit lumignon allumé juste pour nous permettre de voir la foule répandue, ça et là; On se sent comme envelopper dans une ambiance de farniente de douceur et d'oubli du quotidien usant parfois. Et puis un petit café presse à l'entr'acte !..Bise émerveillée.
RépondreSupprimerYa des amoureux qui profitent du noir pour se rouler des patins baveux, c'est vraiment des glaces ;-)
RépondreSupprimerTu dois sûrement connaitre cette petite merveille ?
https://www.youtube.com/watch?v=mmv16X-nT7k
Gourmande !
RépondreSupprimerPlus de cinéma :
RépondreSupprimer- j'ai pas de bouchons d'oreilles
- je supporte pas le chroruing-chrunch-schlurp du pop-corn
- il n'y a plus d'ouvreuses aux seins en obus
- c'est plus permanent comme on temps qu'on est resté avec ma nana de l'époque pour regarder 3 fois de suite "West Side Story" et même qu'on regardait plus trop l'écran à cause d'occupations juvéniles nécessaires à la juste perception des réalités corporelles et des fluides transmissibles.
Tout a foutu le camp....
Reste l'écran plasma, mais c'était bien quand je disais à l'ouvreuse plasma là si possible....
"...il y a des glaces aux entractes."
RépondreSupprimerJe te reconnais bien là, et SO-leille n'a pas manqué de le remarquer ! Je ne m'étendrai pas sur les qualificatifs que cet état m'inspire...
..'fin moi... Jdirien...
Il y a trop longtemps (au moins un an) que je ne suis plus allé au cinéma. Je vais essayer d'y retourner plus souvent. Mais chez nous, il n'y a plus de court-métrage en ouverture de séance, ni d'entracte, ni d'ouvreuse...
RépondreSupprimerA propos, de plus en plus de personnes quittent la salle dès l'apparition du mot FIN, alors que moi je reste généralement jusque la fin du générique, surtout si le film m'a plu. Et vous ?
Très joli billet! Avec des glaces, en plus!
RépondreSupprimerBises
Important, en été, les glaces...
SupprimerIl faut bien savoir pourquoi l'on grossit... ;-)
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