Il vendait des légumes,
l’été, dans cette ambiance si particulière des marchés de vacances…quand la rue
s’emplit d’odeurs chaudes, de bruits, de couleurs. Les robes virevoltent, on
sent entre les hommes et les femmes ce courant électrique de clins d’œil, de
paroles mutines, de compliments joliment troussés.
Je choisissais mes abricots
quand il plongea comme des couteaux ses yeux noirs dans les miens. Ce qui me
fit le plus fondre, est-ce le regard de braise, la peau veloutée sous le tee-shirt blanc, ou le fait qu’il me demanda à brûle pourpoint : « Avez-vous
lu le Parfum ? »
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Ciel mon amie, tu as croisé le regard de Jean-Baptiste la Grenouille
RépondreSupprimerBaci
Oui, rétrospectivement, je me dis que je l'ai peut-être échappée belle...
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Cette grenouille là était un Prince charmant assurément ];-D
RépondreSupprimerTrop charmant pour être honnête, peut être ?
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Courir! Laisser les abricots et s'enfuir!
RépondreSupprimerJ'ai quand même pris les abricots, avant de m'enfuir.
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"Avez vous lu le parfum?" est une question qui m'aurait fait fuir aussi ;-)
RépondreSupprimerC'est clair ! quand on connaît la fin du roman.
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Si encore il t'eût demandé si tu étais au parfum mais là !
RépondreSupprimerD'autant qu'à l'époque, je n'avais pas lu le livre, pour dire vrai...
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