Il me manque, peut être, ce
soir, les mots. La force. L’espoir. Une amie vient de mourir. C’était une
collègue, mais c’était surtout la maman d’une délicieuse jeune fille, premier
grand amour de mon fils aîné. Pendant quelques années, nous avons presque été
de la même famille.
Elle est partie sans bruit,
son cerveau s’est éteint en trois jours comme une bougie, et je ne cesse de
pleurer sur cette cruauté du destin. Je sais que c’est absurde et inutile de se
révolter contre l’implacable. Mais nous avions le même âge et un morceau de mon
cœur est parti avec elle.
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Les mots me manquent à moi aussi pour te dire combien je comprends ton affliction et combien cette dernière te rend plus précieuse encore à mes yeux.
RépondreSupprimerCertains jours sont plus rudes que les autres car une personne manque à l'appel sans avoir l'excuse de l'âge pour traverser le miroir. Ces jours là on en veut à la vie parce que les "pourquoi" n'ont aucune réponse.
RépondreSupprimerIl faut une sacrée dose de philosophie ou de spiritualité pour tenir le choc et s'en remettre. Je te souhaite (ainsi qu'aux proches de ton amie) d'avoir la sérénité d'accepter cet incompréhensible.
Ton billet me replonge quelques 6 ans en arrière, lorsque mon épouse est décédée. Elle avait ton âge actuel, et donc celui de ton amie
De tout coeur avec toi.
Ti bacio forte Sorellita
De telles horreurs nous replongent dans notre propre vécu, des êtres bien plus jeunes que ton amie disparus brutalement, partis eux aussi, on ne s'en remet pas vraiment.
RépondreSupprimerCourage ma Célestine. (le MA est affectueux non possessif)
La mort, peut-être notre seule certitude, continuera toujours de nous surprendre. Certes bien davantage lorsqu'elle frappe en pleine vie. Cette amie,cette collègue, cette femme qui a partagé avec vous un morceau de sa vie et qui n'est plus qu'une place vide, une forteresse abandonnée, je sais bien qu'aucun mot, Chère Celestine, ne peut venir atténuer votre douleur. Il faut laisser place à la peine. Mais, comme vos autres lecteurs, je veux vous laisser une épaule pour y poser vos larmes. L'endroit plus apaisé de ceux qui ne l'ont pas connue et qui participent à cette peine simplement par cette grâce qu'est la compassion. Compassion ou sympathie, deux origines pour un même fait : être capable de souffrir avec les êtres qu'on aime.
RépondreSupprimerDemain, ou sûrement plus tard, le chagrin doucement laissera sa place à la vie. La forteresse abandonnée, à nouveau, s'emplira de cris, de joies, de souvenirs. Plus doucement encore dans la nuit cette amie qu'aujourd'hui vous croyez perdue viendra visiter vos rêves en habit de lumière.
C'est la mort mais c'est surtout la vie.
Je vous embrasse.
Toutes mes pensées pour cette jeune fille qui vient de perdre sa maman et pour toi qui vient de perdre une amie ....
RépondreSupprimer¸¸.•*¨*• ☆Merci mes amis pour vos mots de réconfort qui m'ont beaucoup touchée. ¸¸.•*¨*• ☆
RépondreSupprimerTes amis l'ont joliment dit: on a beau connaître l'issue du chemin, il est toujours douloureux de s'y résoudre quand elle frappe un être cher, surtout quand elle survient trop tôt. C'est pourtant la rançon de la vie, cette vie que tu aimes tant. Sachant la regarder en face tout au long du chemin, d'autres cultures que la nôtre l'abordent un peu plus sereinement, comme un déroulement normal de la vie. Ton amie est partie, et sa fille va grandir, et un jour portera la vie qu'elle en a reçue... La roue tourne...
RépondreSupprimerJe suis de tout coeur avec vous !...
C'est vrai que dans d'autres cultures, la mort est mieux acceptée. Mais le chagrin est-il moins grand ?
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Jusqu'il y a peu de temps, la mort était, même en France, un élément du quotidien. Jusqu'il y a encore moins longtemps, la mort faisaient partie de la vie et ses victimes avaient les honneurs de la maisonnée. On veillait les morts pour accompagner le départ de leur âme. Ces deux jours permettaient de prendre congé du défunt et le troisième donnait conscience de son départ. Le deuil était ainsi déjà bien engagé. Après, il reste de toutes façons une chaise vide au banquet de la vie. Ce qui change, c'est qu'on accepte de voir des chaises vides autour de soi.
SupprimerPour la moitié de l'humanité, la mort n'est que le passage d'un chapitre à un autre de la vie, le chagrin est donc forcément différent car il est teinté de l'espoir que cette âme qui part trouvera un vie meilleure en se réincarnant.
Ti bacio
Comme j'aimerais croire à cette réincarnation...
SupprimerOui, ce serait moins dur de vivre un deuil. Mais croire ne se commande pas.
Merci pour ta présence, Blutchy. Tu n'es pas avare de commentaires, ça fait du bien!
Ti bacio forte
¸¸.•*¨*• ☆
Bon courage Célestine, je t'embrasse.
RépondreSupprimerLa vie est parfois trop cruelle. Des bises l'amie.
RépondreSupprimerMerci à tous deux
RépondreSupprimer¸¸.•*¨*• ☆
Qu'ajouter de plus à tout ce qui a été dit ? De tout cœur avec toi, Célestine. Je ne peux m'empêcher de songer à cette superbe chanson de Jean Ferrat :
RépondreSupprimer"Tu aurais pu vivre encore un peu
Pour notre bonheur pour notre lumière
Avec ton sourire avec tes yeux clairs
Ton esprit ouvert ton air généreux"
<3
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