Ce qui s’accroche à moi par
moment, me donne envie de crier, de hurler et pourtant comme dans les cauchemars aucun mot ne sort de ma bouche. Aucun son. La sensation que mes pieds
collent au goudron, que je n’avance plus, engluée. Que des lambeaux de voiles
déchirées pendent aux fenêtres. L’impression que je ne parviendrai jamais à gommer
ce trait d’encre qui barre mon âme, je gratte, je frotte, je sue. Rien n’y
fait. J’écorche le tissu de mes ongles trop mous.
J’essaie simplement d’oublier ce qui ne s’oublie pas. Ce sentiment d’être à l’envers quel que soit l’endroit.
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Lorsque le monde fonctionne cul-par-dessus-tête, il vaut mieux avoir le sentiment d'être à l'envers, ça démontre qu'on est droit dans ses savates...
RépondreSupprimerBaci
Tu es merveilleux d'optimisme et de bon sens.
SupprimerEt le pire, c'est que tu as raison...
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Je sais, c'est terrible...
SupprimerCoucou celestine. J ai créé un blog en début de mois. Il est visible sur la page d accueil unblog ( nouveaux blogs litterature et poésie ). C est comme ça que j ai découvert celui de boulgom ( parce qu' on est voisins ) et le tien par la même occasion
RépondreSupprimerMerci de ton passage, je suis allée jeter un oeil à ce que tu écris.
SupprimerJe reviendrai.
A très bientôt
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Je profite pour te dire que j aime ce que tu écris. Tes billets tes chroniques du défi Queneau tous les jours si pleines de rayons de soleil ....
RépondreSupprimerLe soleil est parfois voilé, voire carrément noir.
SupprimerMais c'est un exercice que j'aime beaucoup. Un rendez vous secret avec quelques uns de mes lecteurs les plus fidèles...Et il en faut de la fidélité pour venir chaque jour commenter...
Merci encore et si tu veux, tu peuxaller voir ce que j'écris sur " Célestine ".
Bises
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Même quand tu es à l'envers ça n'est pas grave, chez toi l'envers vaut l'endroit et lycée de Versailles ]:-D
RépondreSupprimerToujours flatteur, Andiamounet !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
...c'est rien de le dire ! ;oDDD
Supprimer...'fin moi... Jdirien...
Lol !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Est-ce que cela ressemble au sentiment de n'être jamais là où il faut?
RépondreSupprimerJamais, c'est un peu fort. Mais parfois, oui, ce sentiment est très fort en moi...
SupprimerToi aussi, tu ressens cela, alors ?
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Ta dernière phrase est absolument sublime. Quelle tournure !
RépondreSupprimerJ'imagine voir rouler sur tes joues ces gouttes salées que j'ai déjà vues tristement une fois, quand tu étais à bout.
Ne faudrait-il pas simplement observer ce qui s'accroche, lui rendre sa place propre, sans s'acharner dessus...? Tu vois bien, ça part pas, alors accueille-le, ça fera corps.
Tu es pleine de sagesse, et c'est toujours un vrai bonheur pour moi.
SupprimerC'est vrai, le lâcher-prise, c'est peut être faire le bouchon sur l'eau, faire corps avec la douleur, se mettre en boule.. Se boulifier, voilà, c'est ça. Se boulifier ! ;-)
Bises ma belle, j'ai hâte de te voir
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Je déteste cette sensation d'être à l'envers...
RépondreSupprimerComme un écho :(
Marlaguette
En positivant, je me dis que c'est une façon de se distinguer...marcher à contre-sens du troupeau, comme dans cet extraordinaire dessin ou l'on voit un mouton noir marcher à l'envers des autres... je ne sais plus qui l'avait dessiné... peut-être Sempé...
SupprimerBises, chère marla
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Ce qui s'accroche à toi Célestine, me fait penser ici à la dualité (mais aussi sens de la complémentarité selon la philosophie chinoise) que se livreraient notre yin et notre yang.
RépondreSupprimerPasse une très bonne nuit, pleine de yang.
J'ai une très forte dualité en moi, je l'admets, femme-enfant sans doute, pas facile à vivre tous les jours.
SupprimerLa lumière en moi finit toujours par triompher de l'ombre. Du moins est-ce ce qe j'espère.
merci, bonne nuit à toi aussi.
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Sur mon post précédent, après ton prénom Célestine, j'avais écrit entre parenthèse (comme à ma personne) et je l'ai supprimé avant de l'envoyer. Cette dualité, je la combat aussi tous les jours, et comme tu le dis si bien, c'est pas facile tous les jours....
SupprimerA bientôt Célestine.
Tu aurais pu la laisser, Mart, cette parenthèse, car j'avais compris que c'était un point commun que nous avions.
SupprimerA bientôt.
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Parfois il suffit de peu de choses : un ciel clair qui permet de voir loin. Savoir le possible et l'impossible pour supporter la privation. Et surtout ne pas croire qu'on a en quelque sorte l'unicité de la privation.
RépondreSupprimerSavoir du ciel recueillir les moindres signaux.
Bonne journée.
Je n'ai vu que l'herbe qui verdoie et la route qui poudroie.
SupprimerPourquoi, il y avait autre chose à voir ? :-)
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Je crois que tu le sais : on n'oublie pas ce qui s'accroche. On fait avec. C'est comme un témoin, une cicatrice, un repère, une balise. Autant d'éléments qui nous permettent de nous orienter pour la suite du parcours.
RépondreSupprimerBises fidèles
Tu as raison, mais il est des choses plus dificiles que d'autres que l'on voudrait oublier à jamais...
SupprimerMerci de ta fidélité
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