Premier réflexe d’amoureuse
de la vie, ce matin, je prends une grande inspiration profonde devant ma fenêtre
ouverte.
Les effluves du jardin
emplissent mes papilles nasales, et déplient mes poumons froissés par la nuit.
La rosée donne à l’herbe une odeur de chien humide. Les martinets fondent en
vrille depuis le toit, en poussant de grands cris fous. Le parfum de la gratitude
se faufile entre les nuages en toboguant sur un rayon de lumière et s’insinue en
moi. Il me monte aux lèvres quelques
vers d’Aragon.
Je m’ébroue pour évacuer comme des peaux
mortes les idées noires de la veille.
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"mes poumons froissés par la nuit" . Pourquoi, tu dors sur le ventre ?
RépondreSupprimer3 tours de stade ? Ok j'y vais... d:^)
Oui, sur le ventre, et en plus la fenêtre ouverte sur la fraîcheur de la nuit...
SupprimerAdieou la plèvre !
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Pratique l'usage de rayon de lumière comme toboggan, ça évite les échardes dans les fesses !
RépondreSupprimerJ'ai même inventé le verbe "toboguer" pour la circonstance...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Ah! chère galopine, quel texte!
RépondreSupprimer^_^
SupprimerVous mettre en joie est un plaisir que vous ne m'aviez pas fait depuis longtemps ^^
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La matinée se lève, attends encore, attends, j'ai pas fini mon rêve. (piqué à Jean Ferrat, texte de jesépaki. :D
RépondreSupprimerLa Matinée, paroles d'Henri Gougaud, musique de Jean Ferrat...
SupprimerVoilà un joli duo qu'on pourrait chanter ensemble...
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Quelle belle idée! ATTB.
SupprimerAh oui, belle idée pas trop difficile à réaliser... ^^
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Un réveil tout en tendresse, aujourd'hui...et demain?
RépondreSupprimerDemain...est un autre jour.^^
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆