vendredi 22 mai 2015

Assez de...

Aujourd’hui je t’ai écouté, mon fils chéri, me dire tes doutes, ton découragement,  ta fatigue. C’était difficile pour moi d’être là, au bout de ce fil qui pend dans le vide, et de ne pas pouvoir te serrer dans mes bras.
Mais j’ai assez de joie dans mon cœur pour effacer ce nuage, assez de force pour te tenir à bout de bras si tu t’écroules, assez d’espoir pour t’insuffler une grande inspiration de goût de vivre.

Il y a  assez d’amour entre nous pour que nous tracions par-dessus les moulins une ligne de chance où se poseront des milliers d' hirondelles.



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14 commentaires:

  1. Quel beau témoignage de d amour pour ton fils ! La joie d une maman efface tous les nuages ! bisous ma brune

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    1. C'est vrai, il y a des moments où ils ont encore beaucoup besoin de se faire câliner...
      Des moments de doute où ils recherchent une réassurance...mais on est là.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  2. Il existe des petits fils qui unissent les gens qui s'aiment, ils sont forts et fragiles à la fois, d'où leur préciosité...

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    1. C'est beau...
      Un petit fil pour un grand fils.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  3. Une belle déclaration d'amour et de soutien!
    Je t'embrasse

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    1. Merci Émilie, je t'embrasse aussi.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  4. Comme un écho...
    Mais parfois, je trouve que c'est compliqué, même s'il y a beaucoup d'amour...
    Marlaguette

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    1. Oui c'est compliqué, mais on est prévenu: élever un enfant n'est pas toujours un chemin pavé de roses...
      L'amour, ça aide quand même, n'est-ce pas Marlaguette ?
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  5. Comme les cheveux d'Eléonore dirait ma mère... Parfois, il faut puiser loin dans nos propres réserves pour les faire tenir ces chers petits... ;)

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    1. Quand y en a plus y en a encore, c'est ça ...
      Je connaissais avec les tétons, c'est la version trash !
      bises copine
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  6. J'ai connu ces longs appels difficiles où je me sentais un peu trop impuissant avec mes p'tits bras trop courts...
    J'ai appris par la suite qu'à chaque fois ils s'étaient appuyés sur mon écoute, sur mes mots, bien au-delà de ce que je croyais.
    Je crois que dans notre désir de les protéger, nous avons peut-être tendance à sous-estimer le pouvoir de notre écoute et de notre présence.
    Tu sais toute la qualité de ton écoute et de tes mots, ils ont de la chance...
    Je me suis même demandé si ne plus être présent qu'au téléphone ne serait pas une façon de les aider à grandir...
    Mais il est vrai que quand on raccroche, on se sent un vide, un peu seul, et on aimerait bien les serrer dans nos bras... pour nous rassurer ?

    :o))

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    1. Joli témoignage, sweet Angel.
      J'espère avoir été suffisamment écoutante mais l'on n'est jamais sur de rien dans çes cas-là...
      Bises émues
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Pour ma part, ces fois là, j'ai toujours attendu que ce soient eux qui mettent fin à leur appel, pensant que c'était le signal qu'ils étaient rassérénés.
      Mais peut-être aussi était-ce pour me rassurer moi-même... Mais comment partir, les laisser en plan ?
      Ambiguë, n'est-ce pas ?

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    3. Je dirais plutôt "délicat", sweet angel...
      très délicat de toujours trouver la bonne distance. Non ?^^
      ¸¸.•*¨*• ☆

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