La
pensée n’est pas toujours cette chose bien organisée qui nous permet
d’appréhender le monde, et de structurer le réel avec la rigueur de la raison,
que nous tenons des grands philosophes.
Elle
n’est pas toujours l’aimable discours que l’âme se tient à elle-même, comme dit
Platon.
Il
arrive, assez souvent, que votre tête s’encombre d’idées saugrenues et
irrationnelles, qui vous donnent des frissons de dégoût ou de crainte, et font
de votre esprit un jardin en friche qui aurait besoin d’un bon coup de sarcloir.
On les appelle des pensées sauvages.
Ne les
cueillez pas : elles sont vénéneuses.
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J'ai du avoir des pensées sauvages, parce que mon jardin à un sérieux besoin d'être sarclé. :-D
RépondreSupprimerBacioli
Mort de rire ! Tu parles de ton vrai jardin, bien sûr ?
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"La pensée est bien la plus odieuse des propriétés de l'animal homme. Elle est nous et contre nous, puissance dérisoire et impuissance lumineuse !"
RépondreSupprimerPaul Valéry
Pfff...il pensait à quoi en disant cela, le Paul ?
SupprimerJe n'aimerais pas ne pas avoir de pensées...
Mais la citation est belle et fait son effet.
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Voulait-il parler de monnayer la pensée?
SupprimerDans un tel cas, qu'a-t-il fait de ses droits d'auteurs....
L'homme exerce une propriété beaucoup plus odieuse encore... sur la femme.
Bises et baci
Si seulement tous les hommes pouvaient penser comme toi...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Si ma pensée sauvage est grande, brune et à les yeux bleus, pourquoi lui filer un coup de sarcloir ? HEIN ?
RépondreSupprimerAh bon ? je la connais ? ^^
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Ah! Il n'y a pas que dans ma tête que c'est la jungle, alors!
RépondreSupprimerJe t'embrasse
Oh non, je te rassure ! Dans la mienne c'est parfois un incommensurable fatras !
SupprimerMais je m'y retrouve toujours (pour l'instant...)
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Des pensées vénéneuses... c'est pas contagieux au moins ???
RépondreSupprimerPas plus que les champignons du même nom...
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J'ai des pensées sauvages quand je vois ton œil ! Non, non pas envie de le crever plutôt des pensées de foin...
SupprimerAvec le soleil pour témoin ?
SupprimerHé hé...
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Tu connais nos classiques ! :D hihihi
SupprimerBen voui, je dois être vieille finalement...
SupprimerMoi j'aime bien les pensées sauvages, tout comme les libres coquelicots. Elles s'affranchissent des règles, des habitudes, du "comme il faut". Elles s'aventurent là où on ne les attend pas. Elle sont indisciplinées, rebelles, indomptables…
RépondreSupprimerBon, ok, celles qui génèrent des frissons de dégoût et crainte il vaut mieux s'en tenir à l'écart. Mais pour celles qui engendrent frissons de plaisirs et de bonheur, hein, faut bien leur laisser un peu de place plutôt que de les sarcler ;)
[oui, je sais, je prends les choses trop au sérieux, hé hé]
Ah mais oui, parce que là...non mais d'accord, parce que...oui bien sûr, évidemment, si tu vas par là...envisagé... enfin sous cet angle tu prends le mot " sauvage" dans le sens noble du terme. Noble pour moi, quoi. Excitant, volupteux, comme la soie sauvage, comme les oiseaux de passage...
SupprimerMoi dans mon billet, je l'avais pris dans le sens brutal, violent, et pas civilisé.
Tu as le droit de prendre les choses au sérieux, car mon petit texte l'était, en fait.
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La semaine dernière, je me suis laissée submerger par d'affreuses pensées sauvages envahissant mon jardin cérébrale... Il m'a fallu du temps pour le défricher, au risque de me griffer les mains, m'arracher les ongles... Un bien étrange combat intérieur... Ce matin, elles ont disparu comme par enchantement...
RépondreSupprimerMarlaguette
J'en suis heureuse pour toi, marlaguette.
SupprimerMoi aussi elles m'assaillent parfois et ça fait mal !
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Toutes les pensées-poison ont un rôle à jouer, mais il faut respecter la dose.
RépondreSupprimerA petites doses, les poisons sont des médicaments... et réciproquement.
SupprimerBien docteur, je note l'ordonnance !
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