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Je ne sais pas vraiment, ce qu'il y a de plus beau |
Une rose de vent en
haut du Mont Saint Clair
A capté, fugitive,
l’or du premier soleil
Sur la ville
endormie dans ses troubles merveilles
Et dardé ses rayons
sur mon cœur entr’ouvert
Alors j’irai
m’asseoir au bout des crépuscules
Regarder le soleil
s’effondrer dans la mer
Et les bateaux me
paraîtront si minuscules
Du haut des Pierres
Blanches où le ciel est si clair
Dans le port, les
marins tutoieront les étoiles
Et l’ombre de
Brassens enserrera mon cœur
Cependant que la
nostalgie comme une voile
Bercera en mon âme
une morne douceur
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